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2024-01-07 10:02:35 +01:00
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====== Adobe Flash Player ======
Il n'est plus recommandé d'installer **Adobe Flash Player** car il n'est plus pris en charge et peut présenter des vulnérabilités de sécurité. En effet, Adobe a mis fin au support de **Flash Player** en décembre 2020 et a conseillé aux utilisateurs de désinstaller **Flash Player** de leur système.
Le package ''flash-plugin'' est un plugin propriétaire d'**Adobe Flash Player** pour les navigateurs web et n'est plus pris en charge depuis **décembre 2020**. Par conséquent, il ne se trouve plus dans les dépôts officiels des distributions Linux telles que **Ubuntu**, **Debian**, **CentOS**, etc.
Si vous avez besoin d'utiliser Flash pour des applications web spécifiques, vous pouvez essayer d'installer une version plus ancienne de Flash en téléchargeant les fichiers d'installation à partir du site d'Adobe. Toutefois, nous vous recommandons de chercher des alternatives open-source telles que HTML5, WebGL ou WebAssembly pour les contenus multimédias dans votre navigateur, car elles sont plus sûres et plus performantes que Flash.
Il est important de noter que l'utilisation de Flash est désormais considérée comme une pratique obsolète et non sécurisée. Les principaux navigateurs ont progressivement cessé de prendre en charge Flash dans leurs dernières versions et Adobe a cessé de publier des mises à jour de sécurité pour Flash. Il est donc recommandé de ne pas utiliser Flash sauf en cas de nécessité absolue, et de passer à des alternatives plus modernes et sécurisées pour les contenus multimédias en ligne.

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@@ -0,0 +1,169 @@
====== Audacity - logiciel d'édition audio ======
{{tag>Audacity}}
Audacity est un logiciel gratuit, open source et multi-plateforme de traitement du son qui vous permet d'enregistrer, de modifier et de mixer du son sur votre ordinateur. Il est particulièrement utile pour les musiciens, les podcasters, les professionnels du son et tous ceux qui travaillent avec du son numérique.
* Enregistrement: Audacity vous permet d'enregistrer du son à partir de différentes sources, telles que votre microphone, votre carte son ou des fichiers audio existants. Vous pouvez également enregistrer plusieurs pistes simultanément pour créer des compositions multi-pistes.
* Édition: Audacity vous permet de couper, copier, coller et déplacer des sections de pistes audio pour créer des effets spéciaux, synchroniser des pistes ou supprimer des bruits indésirables. Vous pouvez également ajouter des effets tels que l'écho, le reverb ou le changement de pitch.
* Mixage: Audacity vous permet de contrôler le volume et la panoramisation de chaque piste pour créer un mixage final équilibré. Vous pouvez également utiliser des outils tels que l'égaliseur ou le compresseur pour améliorer la qualité sonore de votre projet.
* Exportation: Audacity vous permet d'exporter vos projets au format MP3, WAV ou OGG pour les partager sur internet ou les graver sur CD. Vous pouvez également exporter directement vers Soundcloud, YouTube ou d'autres plateformes en ligne.
Audacity est diffusé sous forme d'**AppImage**, une méthode qui garantit que l'**AppImage** est mis à jour simultanément avec les versions destinées à **Windows** et **macOS**.
L'équipe d'**Audacity** assure la compatibilité avec Linux en testant l'utilisation d'**AppImages** spécifiquement sur **Ubuntu 22.04**. Bien que d'autres distributions Linux puissent potentiellement fonctionner par le gestionnaire de paquets, elles ne font pas l'objet de tests de la part de l'équipe **Audacity**. Il est important de noter que ce qui suit ne représente que des suggestions d'installations possibles.
Sous Fedora, le gestionnaire de paquets DNF peut proposer la version "Freeworld" d'Audacit. Celle-ci inclut un certain nombre de bibliothèques et de codecs qui ne sont pas inclus dans la version officielle d'Audacity. Ces bibliothèques et codecs sont souvent nécessaires pour lire ou enregistrer certain types de fichiers audio et sont donc utiles pour les utilisateurs avancés. Cependant, ils peuvent être considérés comme des logiciels tiers par certains utilisateurs et peuvent être bloqués ou désapprouvés par certaines politiques de sécurité.
Dernière information que je souhaite vous communiquer, [[https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/audacity-apres-son-rachat-le-logiciel-open-source-s-interesserait-de-trop-pres-a-vos-donnees-personnelles-n165937.html|Audacity a été racheté par Muse Group en 2021]] avec des modification sur la collecte d'informations, ce qui a eu un impact négatif sur sa popularité ou son utilisation.
Solutions alternatives : [[https://tenacityaudio.org/|Tenacity]], LMMS ou OcenAudio.
===== Installer sous Fedora =====
==== Installer avec le fichier AppImage ====
Le programme **AppImage** est une version autonome d'Audacity qui n'a pas besoin d'être installée sur votre ordinateur. Vous pouvez simplement le télécharger sur le site web d'Audacity et l'exécuter comme n'importe quel autre fichier sur votre ordinateur. L'avantage de cette méthode est qu'elle ne nécessite aucune installation et que vous pouvez l'utiliser sur n'importe quel ordinateur compatible sans avoir à l'installer.
Il est généralement conseillé de déplacer les fichiers **AppImage** dans un répertoire de votre choix, mais de ne pas les déplacer dans un répertoire système comme ''/usr/bin'' ou ''/usr/local/bin''.
Les répertoires système sont gérés par le système d'exploitation et peuvent être modifiés lors d'une mise à jour ou d'une installation de logiciels, ce qui peut entraîner la suppression ou la modification de vos fichiers **AppImage**.
Il est donc préférable de les déplacer dans un répertoire personnel, comme ''~/opt''.
**__CRÉER UN RACCOURCI POUR VOTRE APPIMAGE__**
Vous pouvez créer un raccourci pour Audacity en utilisant la ligne de commande en suivant les étapes suivantes :
<callout icon="fa fa-slack">
Ouvrez un terminal en cliquant sur "Applications" puis "Terminal".
Entrez la commande suivante pour créer un nouveau fichier .desktop :
nano ~/.local/share/applications/audacity.desktop
</callout>
<callout icon="fa fa-slack">
Copiez et collez le contenu suivant dans le fichier :
<code>
#!/usr/bin/env xdg-open
[Desktop Entry]
Type=Application
Name=Audacity
Exec=/home/votre_nom_d'utilisateur/opt/audacity-linux-3.2.3-x64.AppImage
Icon=/home/votre_nom_d'utilisateur/.local/share/icons/audacity.png
Terminal=false
Categories=Audio;
</code>
Le symbole "~" n'est pas reconnu dans les fichiers ''.desktop'' comme un chemin absolu, ni même la variable ''$HOME''. Au lieu de cela, vous devez utiliser le chemin complet (chemin absolu) vers le fichier **AppImage**.
Appuyez sur <key>Ctrl</key> + <key>X</key> pour enregistrer les modifications, puis sur <key>Y</key> pour confirmer l'enregistrement.
Sous Gnome, les icônes sont généralement stockées dans un des répertoires suivants :
* /usr/share/icons
* /usr/local/share/icons
* ~/.local/share/icons
Il est conseillé d'utiliser le répertoire ''~/.local/share/icons'' pour les icônes personnalisées, car il est spécifique à l'utilisateur et n'est pas affecté par les mises à jour du système.
</callout>
Vous pouvez maintenant trouver **Audacity** dans le menu **Applications** et le lancer en cliquant dessus.
<image shape="thumbnail">
{{ :informatique:applications:audio:pasted:20230212-233118.png }}
</image>
==== Installer avec le dépôt RPM Fusion Nonfree ====
Pour installer Audacity avec des fonctionnalités supplémentaires (telles que l'exportation de fichiers au format MP3), vous devez utiliser le dépôt **RPM Fusion Nonfree**.
Installer le référentiel **RPM Fusion Nonfree** ((RPM Fusion Nonfree est un référentiel tiers pour les distributions Fedora et Red Hat Enterprise Linux (RHEL) qui fournit des logiciels propriétaires qui ne sont pas disponibles dans les référentiels officiels. Le référentiel RPM Fusion Nonfree contient des logiciels propriétaires tels que les pilotes de périphériques pour certains matériels, les codecs multimédias non libres et d'autres logiciels qui peuvent être distribués gratuitement, mais qui ont des restrictions de licence.)) sur un système Fedora.
<callout icon="fa fa-slack">
Installer le référentiel **RPM Fusion Nonfree** :
sudo dnf -y install https://download1.rpmfusion.org/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
</callout>
<callout icon="fa fa-slack">
installez Audacity en exécutant la commande suivante :
sudo dnf install audacity-freeworld
</callout>
Une fois l'installation terminée, vous pouvez lancer Audacity en tapant ''audacity'' dans le terminal ou en recherchant ''Audacity'' dans le menu **Applications**.
==== Installer avec Flatpack / Flathub ====
**Flatpak** est un système de packaging d'applications pour Linux qui permet de distribuer des applications Linux de manière universelle indépendamment des distributions Linux et de leurs bibliothèques associées. **Flathub** est un dépôt centralisé de **Flatpak** qui contient de nombreuses applications.
Pour installer Audacity via Flatpak, vous devez tout d'abord installer Flatpak et Flathub sur votre système.
<callout icon="fa fa-slack">
Vous pouvez installer Flatpak sur votre système Fedora ou assimilé, utilisez la commande suivante :
sudo dnf install flatpak
Vous pouvez installer Flatpak sur votre système Debian ou assimilé, utilisez la commande suivante :
sudo apt install flatpak
</callout>
<callout icon="fa fa-slack">
Ensuite, vous pouvez ajouter Flathub à la liste des dépôts de Flatpak en utilisant la commande suivante :
flatpak remote-add --if-not-exists flathub https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo
</callout>
<callout icon="fa fa-slack">
Une fois que vous avez installé Flatpak et Flathub, vous pouvez installer Audacity via Flatpak en utilisant la commande suivante :
flatpak install flathub org.audacityteam.Audacity
</callout>
<callout icon="fa fa-slack">
Depuis le rachat d'Audacity par Muse en avril 2021, les nouvelles versions de l'application collecte des données très limitées ((https://www.bbc.com/news/technology-57721967)). Pour éviter qu'Audacity ne communique avec Internet, il suffit de désactiver les communications.
Pour modifier l'option pour l'**utilisateur courant** avec [[informatique:linux:applications:flatseal|flatseal]], décochez l'option ''Réseau sans fil'', ''share=network'' afin d'empêcher Audacity de communiquer avec le réseau.
{{ :informatique:applications:audio:pasted:20230306-120607.png }}
ou en ligne de commande :
flatpak override --user --unshare=network org.audacityteam.Audacity -v
Le fichier ''~/.local/share/flatpak/overrides/org.audacityteam.Audacity'' sera modifié.
Pour modifier l'option pour **tous les utilisateurs**, utilisez la commande suivante :
sudo flatpak override --unshare=network org.audacityteam.Audacity -v
Le fichier ''/var/lib/flatpak/overrides/org.audacityteam.Audacity'' sera modifié.
</callout>
===== Personnaliser =====
==== Ajout d'un raccourci vers les metadonnées ====
Les métadonnées sont des informations supplémentaires associées à un fichier audio qui peuvent inclure le **titre**, l'**artiste**, l'**album**, la **date de sortie**, le **genre**, etc. En utilisant un fichier de métadonnées, vous pouvez facilement ajouter ces informations à vos fichiers audio lors de l'export dans **Audacity**. Cela peut être utile pour organiser votre bibliothèque musicale et permettre à d'autres programmes de lire et d'afficher ces informations correctement.
Le dossier ''~/.audacity-data/'' est le dossier de données par défaut d'**Audacity** où les fichiers de métadonnées peuvent être enregistrés et stockés. En créant un lien vers le dossier contenant votre bibliothèque de métadonnées, vous pouvez facilement accéder à ces fichiers lorsque vous avez besoin de les utiliser dans **Audacity**.
<code>
ln -s /media/disk_21/doc_perso_cedric/documents/podcasts/metadonnees ~/.audacity-data/metadonnees
</code>

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@@ -0,0 +1,65 @@
====== coturn ======
{{ :dummy.png?75x75|Serveur turn}}
Un serveur TURN permet d'assurer la connectivité des clients même s'ils sont derrière des routeurs NAT ou des pare-feux restrictifs, en utilisant un relais tiers pour transférer les paquets de données. **coturn** remplie ce rôle.
===== Installation de coturn =====
Pour installer un service TURN sur Debian, vous pouvez suivre les étapes suivantes.
Ouvrez un terminal et mettez à jour votre système avec la commande suivante :
sudo apt-get update
Installez le service TURN en utilisant la commande suivante :
sudo apt-get install coturn
Une fois l'installation terminée, vous pouvez éditer le fichier de configuration de TURN en utilisant la commande suivante :
sudo nano /etc/turnserver.conf
Modifiez les paramètres de configuration selon vos besoins.
Démarrez le service TURN avec la commande suivante :
sudo systemctl start coturn
Vérifiez que le service est en cours d'exécution avec la commande suivante :
sudo systemctl status coturn
Vous pouvez également configurer le service TURN pour qu'il démarre automatiquement au démarrage du système en utilisant la commande suivante :
sudo systemctl enable coturn
===== Paramètres de coturn =====
La configuration de turnserver.conf dépend des besoins de votre environnement et des fonctionnalités que vous souhaitez activer ou désactiver pour votre serveur TURN. Cependant, voici quelques paramètres de configuration courants que vous pouvez modifier dans le fichier turnserver.conf :
* listening-port : le port sur lequel le serveur TURN écoute les connexions entrantes.
* relay-ip : l'adresse IP que le serveur TURN utilisera pour relayer les flux de données.
* realm : le nom de domaine utilisé pour identifier le service de relais.
* user et userdb : les paramètres utilisés pour configurer l'authentification des utilisateurs et le stockage des informations d'identification.
* min-port et max-port : les ports utilisés pour relayer les flux de données.
* lt-cred-mech : un mécanisme d'authentification qui exige une preuve de l'identité de l'utilisateur à chaque connexion.
* cert et pkey : les chemins d'accès aux certificats SSL/TLS utilisés pour sécuriser les connexions.
* fingerprint : le type de hachage utilisé pour générer les empreintes digitales de certificat.
* no-udp : une option qui désactive le protocole UDP pour les connexions entrantes.
===== Ressources =====
* [[https://dyn.manpages.debian.org/jump?q=turnserver|man turnserver]]
* [[https://github.com/coturn/coturn/wiki|wiki corturn]]
--- //[[user:cpt]]//

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@@ -0,0 +1,57 @@
====== discord ======
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230223-141531.png?150x}}
**Discord** est une plateforme de communication en ligne qui permet aux utilisateurs de discuter par messages, voix et vidéo. C'est une application populaire pour les joueurs, mais elle est également utilisée par des groupes de personnes pour discuter de divers sujets. **Discord** offre une variété de fonctionnalités telles que la création de serveurs, de canaux de discussion, de salons vocaux, de salons de discussion en direct et la possibilité de partager des fichiers, des images et des liens. Il existe également des bots pour automatiser certaines tâches, des rôles et des permissions pour gérer les utilisateurs et les canaux, ainsi que des fonctionnalités de personnalisation pour les utilisateurs et les serveurs. **Discord** est disponible sur différentes plateformes, y compris les ordinateurs de bureau, les smartphones et les tablettes.
**Discord** n'est pas open source. Le code source de Discord n'est pas disponible publiquement, ce qui signifie que les utilisateurs ne peuvent pas le modifier ou le distribuer eux-mêmes. Cela contraste avec d'autres applications de communication similaires telles que [[.:riot]], qui est une application de messagerie open source basée sur la technologie **Matrix**. Cependant, **Discord** dispose d'une API (interface de programmation d'application) qui permet aux développeurs de créer des bots et des extensions pour la plateforme. Ces bots et extensions peuvent utiliser les fonctionnalités de **Discord** pour automatiser des tâches ou ajouter des fonctionnalités supplémentaires à l'application.
===== Installer Discord sous Red-hat / Cent OS / Fedora =====
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230223-142028.png }}
Ajouter un nouveau référentiel (ou dépôt) à **Flatpak** :
flatpak remote-add --if-not-exists flathub https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo
Cette commande ajoute le référentiel **Flathub** à la liste des référentiels **Flatpak** disponibles sur votre système. **Flathub** est un référentiel populaire qui contient des applications **Flatpak** pré-compilées pour une grande variété de distributions Linux.
Le paramètre ''--if-not-exists'' indique à ''Flatpak'' de ne pas ajouter le référentiel si celui-ci est déjà présent sur le système.
--
Installer Discord à partir du référentiel **Flathub** à l'aide du gestionnaire de paquets **Flatpak** :
flatpak install flathub com.discordapp.Discord
**Flatpak** télécharge l'application **Discord** depuis **Flathub** et installe toutes les dépendances requises pour exécuter l'application.
===== Utiliser Discord =====
Vous pouvez exécuter l'application **Discord** en utilisant la commande ''flatpak run com.discordapp.Discord'' si vous l'avez installer avec ou en cherchant l'icône de l'application dans le menu de votre environnement de bureau.
Pour utiliser **Discord**, vous avez besoin d'un ordinateur ou d'un appareil mobile (smartphone ou tablette) avec une connexion Internet active et l'application Discord installée ou un navigateur web. Vous devez créer un compte pour utiliser **Discord**, l'application vous guidera tout au long du processus de création de compte.
Ensuite :
* Rejoignez un serveur **Discord** en utilisant un lien d'invitation ou en recherchant un serveur en utilisant la fonction de recherche dans Discord.
* Rejoignez des canaux de discussion sur le serveur pour communiquer avec d'autres utilisateurs.
* Utilisez les fonctionnalités de **Discord** pour discuter avec d'autres utilisateurs par messages texte, messages vocaux ou appels vidéo.
===== Connexions simultanées =====
Vous pouvez utiliser **Discord** sur votre téléphone et votre PC simultanément. Vous pouvez utiliser le même compte **Discord** pour vous connecter à partir de différents appareils et discuter avec les mêmes personnes sur différents appareils. Cela signifie que vous pouvez, par exemple, utiliser **Discord** à la fois sur votre ordinateur de bureau et sur votre smartphone, et continuer une conversation en déplacement sans interruption.
Si vous êtes connecté à **Discord** sur plusieurs appareils en même temps, vos notifications et vos statuts de connexion peuvent ne pas être synchronisés sur tous les appareils. Cela peut entraîner des incohérences et des perturbations dans votre expérience d'utilisation de **Discord** sur plusieurs appareils.
===== Bibliographie =====
* Flathub : https://flathub.org/apps/details/com.discordapp.Discord
Flathub propose des informations sur les applications disponibles et les instructions d'installation, notamment des fichiers ''.flatpakref'' pour chaque application, qui peuvent être installés à l'aide de la commande ''flatpak install''.

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@@ -0,0 +1,62 @@
====== FFmpeg ======
**FFmpeg** est une suite de logiciels libres et open source de traitement de flux audio et vidéo. Il est utilisé pour enregistrer, convertir et diffuser des fichiers multimédias dans différents formats. **FFmpeg** peut être utilisé en ligne de commande ou intégré dans des applications pour fournir des fonctionnalités de traitement multimédia.
Les fonctionnalités de **FFmpeg** incluent la capture vidéo et audio à partir de périphériques d'entrée, la conversion de formats multimédias, le découpage et le collage de fichiers vidéo et audio, la modification des propriétés de flux multimédias telles que la taille de l'image, le débit binaire et le taux d'images par seconde, l'encodage et le décodage de différents formats de compression, et bien plus encore.
Voici une liste de certains des outils les plus couramment utilisés fournis par FFmpeg :
* ffmpeg : Un outil de ligne de commande pour la conversion de fichiers multimédias d'un format à un autre.
* ffprobe : Un outil de ligne de commande pour l'analyse de fichiers multimédias, permettant d'extraire des informations détaillées sur les flux audio et vidéo.
* ffplay : Un lecteur multimédia en ligne de commande qui peut lire des fichiers audio et vidéo et des flux réseau.
* ffserver : Un serveur de streaming en temps réel pour diffuser des fichiers multimédias sur un réseau.
* avconv : Un outil de ligne de commande similaire à ffmpeg pour la conversion de fichiers multimédias.
* avplay : Un lecteur multimédia similaire à ffplay pour lire des fichiers audio et vidéo.
* avprobe : Un outil similaire à ffprobe pour analyser les fichiers multimédias.
===== Installer ffmpeg sous Fedora / Red Hat / Cent OS =====
Installer le référentiel **RPM Fusion Free** ((RPM Fusion est un référentiel tiers pour les distributions Fedora et Red Hat Enterprise Linux (RHEL) qui fournit des logiciels qui ne sont pas disponibles dans les référentiels officiels. Le référentiel RPM Fusion Free contient des logiciels open source qui peuvent être distribués librement, mais qui ne sont pas inclus dans les référentiels officiels de Fedora en raison de restrictions de licence ou de brevets.)) sur un système Fedora / Red Hat / Cent OS :
sudo dnf -y install https://download1.rpmfusion.org/free/fedora/rpmfusion-free-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
Installer le référentiel **RPM Fusion Nonfree** ((RPM Fusion Nonfree est un référentiel tiers pour les distributions Fedora et Red Hat Enterprise Linux (RHEL) qui fournit des logiciels propriétaires qui ne sont pas disponibles dans les référentiels officiels. Le référentiel RPM Fusion Nonfree contient des logiciels propriétaires tels que les pilotes de périphériques pour certains matériels, les codecs multimédias non libres et d'autres logiciels qui peuvent être distribués gratuitement, mais qui ont des restrictions de licence.)) sur un système Fedora / Red Hat / Cent OS :
sudo dnf -y install https://download1.rpmfusion.org/nonfree/fedora/rpmfusion-nonfree-release-$(rpm -E %fedora).noarch.rpm
Installer la suite FFmpeg :
sudo dnf install ffmpeg
===== Installer ffmepg sous Debian 8 / Jessie =====
Pour installer le paquet ffmpeg, il faut l'installer depuis un dépôt qui n'est pas actif de standard. Pour en trouver un, utiliser [[https://packages.debian.org/search?keywords=ffmpeg|le moteur de recherche de dépôt en ligne Debian]].
Ajouter le dépôt jessie-backports au fichier /etc/apt/sources.list
<code>
# Backports repository
deb http://httpredir.debian.org/debian jessie-backports main contrib non-free
</code>
Mettre à jour la liste des paquets
apt-get install update
Installer la paquet ffmpeg :
apt-get install ffmpeg
Quelques infos en ligne :
* https://wiki.debian.org/fr/ffmpeg
==== D'autres pages ====
<nav stacked="true" fade="true">
<nspages ffmpeg:. -h1 -nbCol=2 -textNS=" " -textPages=" " -simpleList -exclude:cookie: -exclude:user: -exclude:playground: -exclude:[sidebar index start rightsidebar navbar topheader header help pageheader pagefooter legal-notices footer 404]>
</nav>

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@@ -0,0 +1,68 @@
====== Changer de résolution d'une vidéo avec FFmpeg ======
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
Dans ce tutoriel sur FFmpeg, nous allons apprendre à changer la résolution d'une vidéo en utilisant l'outil en ligne de commande de FFmpeg. Le changement de résolution est une opération courante en édition vidéo, en traitement et en compression. Il est souvent utilisé dans le contexte du streaming //vidéo ABR//, où une seule vidéo source est compressée en plusieurs combinaisons //bitrate-resolution//.
Pour déterminer la résolution d'une vidéo d'entrée, nous allons utiliser l'outil ''ffprobe'', qui est inclus dans les compilations FFmpeg. Nous allons exécuter la commande suivante dans la ligne de commande pour récupérer la résolution de la vidéo d'entrée :
ffprobe -v error -select_streams v:0 -show_entries stream=width,height -of csv=s=x:p=0 input.mp4
Cette commande utilise l'option ''-select_streams v:0'' pour sélectionner le flux vidéo de la vidéo d'entrée, ''-show_entries stream=width,height'' pour afficher les informations sur la largeur et la hauteur du flux vidéo, et ''-of csv=s=x:p=0'' pour formater la sortie en une chaîne de caractères ''largeur x hauteur''.
L'outil ''ffprobe'' affichera la résolution de la vidéo d'entrée sur la console.
===== Mettre à l'échelle la résolution d'une vidéo =====
Pour mettre à l'échelle ou changer la résolution d'une vidéo à l'aide de FFmpeg, il est nécessaire d'utiliser le filtre d'échelle (**scale filter**) de FFmpeg. Pour utiliser ce filtre, voici la commande à utiliser:
ffmpeg -i input.mp4 -vf scale=$w:$h <encoding-parameters> output.mp4
où ''$w'' et ''$h'' correspondent à la largeur et la hauteur souhaitées pour la vidéo de destination. Par exemple, ''-vf scale=640:480'' peut être utilisé pour redimensionner la vidéo à une résolution de 480p.
Après que FFmpeg ait changé la résolution de la vidéo, il va la réencoder avec cette nouvelle résolution. Dans la ligne de commande ci-dessus, des paramètres d'encodage peuvent être ajoutés pour encoder la vidéo mise à l'échelle avec ces paramètres. Par exemple, il est possible de demander à FFmpeg de l'encoder en utilisant ''crf=18'' pour obtenir un encodage H.264/AVC de qualité élevée, ou en utilisant d'autres paramètres selon le besoin.
===== Changer la résolution d'une vidéo en conservant l'aspect ratio =====
L'aspect ratio d'une image est très bien défini sur Wikipédia comme suit : l'aspect ratio d'une image est le rapport entre sa largeur et sa hauteur. Il est couramment exprimé sous forme de deux nombres séparés par un deux-points, comme dans 16:9. Pour un aspect ratio x:y, l'image est large de x unités et haute de y unités.
Il est très courant de rencontrer ce problème lors du travail avec des vidéos : Comment changer la résolution d'une vidéo (ou la mettre à l'échelle) tout en gardant l'aspect ratio d'origine de la vidéo ?
Dans FFmpeg, si vous souhaitez mettre à l'échelle une vidéo tout en conservant son aspect ratio, il est nécessaire de définir l'une des deux paramètres, la hauteur ou la largeur, et de définir l'autre paramètre à ''-1''. Si vous définissez la hauteur, vous devez définir la largeur à ''-1'' et vice versa.
Pour démontrer cela, supposons que les commandes suivantes prennent une vidéo HD (1920x1080) en entrée. Et, supposons que nous souhaitons changer sa résolution. Cela peut être fait de deux manières comme discuté précédemment, alors essayons les deux façons.
--
Spécifiez la largeur pour conserver l'aspect ratio
ffmpeg -i input.mp4 -vf scale=320:-1 output.mp4
La vidéo résultante aura une résolution de 320x180. C'est parce que 1920/320 = 6. Ainsi, la hauteur est mise à l'échelle à 1080/6 = 180 pixels.
--
Spécifiez la hauteur pour conserver l'aspect ratio
ffmpeg -i input.mp4 -vf scale=-1:720 output.mp4
La vidéo résultante aura une résolution de 1280x720. C'est parce que 1080/720 = 1,5. Ainsi, la largeur est mise à l'échelle à 1920/1,5 = 1280 pixels.
--
Pour plus d'informations sur l'utilisation de FFimpeg pour créer des vidéos à partir d'images ou pour d'autres tâches liées à la vidéo, veuillez vous référer à la documentation officielle de FFmpeg disponible sur leur site web.
===== Protection contre l'upscalling =====
Chaque action de mise à l'échelle, à la hausse ou à la baisse, ne produira généralement pas le même niveau de qualité vidéo que la vidéo d'origine. Il est susceptible d'y avoir quelques pertes de compression lors du processus de mise à l'échelle. Si la résolution d'entrée est trop faible, FFmpeg offre une astuce pour éviter la mise à l'échelle.
ffmpeg -i input.mp4 -vf "scale='min(320,iw)':'min(240,ih)'" output.mp4
Dans la ligne de commande ci-dessus, la largeur/hauteur minimale pour effectuer la mise à l'échelle est fixée respectivement à 320 et 240 pixels. Il s'agit d'une manière très simple de se protéger contre une mise à l'échelle de mauvaise qualité.
Cela ne garantit pas une qualité de sortie exceptionnelle, mais cela permet de s'assurer que la qualité ne sera pas dégradée par l'ajout de pixels qui n'existent pas dans l'entrée originale. Pour plus d'informations sur l'utilisation de FFmpeg pour la mise à l'échelle de vidéos, veuillez vous référer à la documentation officielle de FFmpeg.
Il est possible d'utiliser la commande suivante pour mettre à l'échelle la vidéo tout en conservant l'aspect ratio et en utilisant la largeur minimale de 320 pixels :
ffmpeg -i input.mp4 -vf "scale='min(320,iw)':'-1'" output.mp4
Dans cette commande, la hauteur est définie à -1 pour que FFmpeg calcule automatiquement la hauteur en fonction de l'aspect ratio d'origine de la vidéo, tandis que la largeur est définie à la valeur minimale de 320 pixels.

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@@ -0,0 +1,88 @@
====== Flatpak ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
**Flatpak** (anciennement connu sous le nom de **xdg-app**) est un système de distribution d'applications pour les systèmes d'exploitation Linux. Il permet de créer des paquets d'applications qui sont indépendants des distributions Linux et qui peuvent être installés et exécutés sur n'importe quelle distribution Linux prenant en charge **Flatpak**. Les applications **Flatpak** sont fournies avec toutes leurs dépendances, ce qui facilite leur installation et leur exécution. **Flatpak** est basé sur la technologie de conteneurisation pour assurer l'isolation de l'application et la sécurité. Il est également conçu pour faciliter la mise à jour et la distribution des applications, ainsi que pour permettre aux utilisateurs de gérer les différentes versions d'une application en même temps. **Flatpak** est de plus en plus utilisé par les développeurs et les éditeurs de logiciels pour distribuer des applications sur Linux, en particulier pour les applications qui ne sont pas disponibles dans les référentiels officiels des distributions Linux.
===== Commandes courantes =====
Voici quelques commandes courantes pour utiliser **Flatpak** en ligne de commande :
-- Rechercher une application Flatpak disponible :
flatpak search nom-de-l-application
-- Installer une application Flatpak :
flatpak install nom-de-l-application
-- Mettre à jour une application Flatpak :
flatpak update nom-de-l-application
-- Supprimer une application Flatpak :
flatpak uninstall nom-de-l-application
-- Lister les applications Flatpak installées :
flatpak list
-- Lister les mises à jour disponibles pour les applications Flatpak :
flatpak update --appstream
-- Lancer une application Flatpak :
flatpak run nom-de-l-application
-- Afficher des informations détaillées sur une application Flatpak :
flatpak info nom-de-l-application
Ces commandes peuvent nécessiter des privilèges d'administration, et doivent donc être exécutées en tant que superutilisateur ou en utilisant la commande ''sudo''.
===== Technologie =====
Flatpak s'appuie sur des technologies existantes telles que cgroups, les espaces de noms (namespaces), les montages de liens (bind mounts) et seccomp dans le noyau Linux, OSTree du projet Atomic et le format OCI (Open Container Initiative) développé par l'initiative Open Container.
Les **cgroups** permettent de limiter les ressources d'un processus, tels que l'utilisation de CPU, de mémoire ou de stockage. Les espaces de noms permettent de créer des environnements isolés pour les processus, de sorte que chaque processus pense qu'il est le seul processus sur le système. Les montages de liens permettent de monter des systèmes de fichiers à l'intérieur de conteneurs ou d'environnements de //sandboxing//.
**seccomp** est un mécanisme de sécurité du noyau Linux qui permet de restreindre les appels système disponibles à un processus. Il peut être utilisé pour restreindre les appels système dangereux ou non nécessaires, ce qui améliore la sécurité de l'application.
**OSTree** est une technologie de gestion des fichiers pour les systèmes de fichiers de type image. Il permet de gérer efficacement les mises à jour de fichiers, les instantanés et les versions des systèmes de fichiers, ce qui en fait une technologie idéale pour la distribution de paquets d'applications.
Le **format OCI** est un format de conteneur standard pour les applications. Il définit une interface entre les outils de construction, de distribution et de déploiement de conteneurs, ce qui permet de garantir la portabilité des applications entre différents systèmes.
**Flatpak** utilise une politiques de sécurité [[informatique:linux:system:sandbox|sandbox]] pour exécuter l'application, ce qui signifie que l'application est exécutée dans un environnement isolé, qui restreint son accès à certaines parties du système. Par exemple, l'application ne peut pas accéder aux fichiers de l'utilisateur en dehors de son espace de travail, et ne peut pas accéder aux périphériques système sans les autorisations appropriées.
===== Emplacement sur le système hôte =====
Lorsqu'un utilisateur installe une application **Flatpak** sur son système, les fichiers de l'application sont installés dans un répertoire spécifique sur le système de fichiers, qui est géré par le moteur **Flatpak**.
Par défaut, les applications **Flatpak** sont installées dans le répertoire ''/var/lib/flatpak/app/''. Chaque application est installée dans son propre répertoire portant un nom généré automatiquement, qui correspond au nom de l'application et à sa version.
Les exécutables de l'application sont installés dans le sous-répertoire ''current/'', tandis que les données de l'application sont stockées dans le sous-répertoire ''data/''.
Les utilisateurs n'ont normalement pas besoin de connaître l'emplacement exact des fichiers d'application **Flatpak**, car ces fichiers sont gérés automatiquement par le moteur **Flatpak**. Les utilisateurs peuvent simplement lancer l'application depuis leur menu d'applications ou leur interface de bureau, comme ils le feraient avec n'importe quelle autre application.
===== Flatpak sous Fedora =====
La distribution **Fedora Linux** est réputé pour pas ne pas fournir des logiciels non libres et même rendre difficle d'accès à des composants non libres.
Depuis **Fedora 35**, Fedora inclut une définition de référentiel **Flatpak** pour **Flathub** dans le paquet **fedora-flathub-remote**. Ce paquet ajoute un référentiel pointant vers //flathub.org// lorsque les **référentiels tiers sont activés** sur un système Fedora Linux via **GNOME Initial Setup** ou **GNOME Software**. **Ce référentiel est filtré** pour inclure uniquement des paquets spécifiquement approuvés par Fedora. (Si l'utilisateur installe manuellement le référentiel **Flathub**, le filtre est supprimé et le référentiel **Flathub** n'est plus géré en tant que référentiel tiers.). Les utilisateurs qui n'optent pas pour l'option **référentiels tiers**, ne voient aucun contenu de **Flathub**.
Le référentiel **Flathub** actuel est filtré par une liste d'autorisations, de manière à ne rendre disponible qu'un sous-ensemble limité de logiciels de **Flathub**.
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230227-220149.png}} A partir de Fedora 38, lors de l'utilisation du gestionnaire de logiciels graphique **GNOME Software**, les **Flatpak** de **Flathub** ne seront sélectionnés par défaut que s'il n'y a pas de **Flatpak Fedora** ou de **RPM** disponible.
Dans **GNOME Software**, les utilisateurs pourront toujours sélectionner manuellement une source différente pour des applications individuelles.
Le mécanisme de filtrage restera en place, et il sera possible de rétablir un filtre via une mise à jour de package, si nécessaire à l'avenir.
Il a été indiqué qu'il est légalement acceptable de supprimer le filtrage du référentiel **Flathub** que Fedora rend disponible pour les utilisateurs qui optent pour cette option.
L'interface utilisateur pour l'activation des référentiels de logiciels tiers indique clairement qu'ils contiennent des **logiciels propriétaires**.
**GNOME Software** affiche des informations sur le caractère **open source** ou **propriétaire** des applications, de sorte que les utilisateurs puissent décider s'ils veulent les installer ou non.
-- https://www.fedoraproject.org/wiki/Changes/UnfilteredFlathub
<WRAP clear/>

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@@ -0,0 +1,54 @@
====== flatseal ======
{{ :dummy.png?75x75|Gérer les autorisations des applications flatpak}}
**Flatseal** est un programme pour Linux qui permet aux utilisateurs de visualiser et de modifier les autorisations des applications **flatpak**. Les applications **flatpak** sont des applications Linux qui sont empaquetées avec toutes leurs dépendances et exécutées dans un environnement **sandbox isolé**. L'un des avantages de l'utilisation d'applications **flatpak** est qu'elles sont isolées les unes des autres et des autres parties du système, ce qui réduit les risques de sécurité.
Cependant, cela signifie également que les applications **flatpak** ont des autorisations limitées pour accéder aux ressources du système, telles que les fichiers, les caméras et les microphones. **Flatseal** permet aux utilisateurs de modifier ces autorisations pour chaque application **flatpak** individuelle afin de leur accorder un accès supplémentaire aux ressources du système si nécessaire.
**Flatseal** propose une interface graphique simple et facile à utiliser pour visualiser et modifier les autorisations des applications **flatpak**, ce qui le rend particulièrement utile pour les utilisateurs qui souhaitent avoir un contrôle plus granulaire sur les applications qu'ils utilisent.
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230220-082137.png }}
Les autorisations que l'on peut paramétrer avec **Flatseal** dépendent des autorisations d'accès prises en charge par les applications **flatpak** en question. Cependant, certaines des autorisations courantes que l'on peut paramétrer avec **Flatseal** incluent :
* __Accès au réseau__ : permet à l'application d'accéder à Internet et à d'autres ordinateurs sur le réseau.
* __Accès au système de fichiers__ : permet à l'application d'accéder aux fichiers et dossiers sur le système.
* __Accès aux périphériques__ : permet à l'application d'accéder aux périphériques tels que les imprimantes, les scanners, les caméras et les microphones.
* __Accès à la localisation__ : permet à l'application d'accéder à la position géographique de l'utilisateur.
* __Notifications__ : permet à l'application d'afficher des notifications sur le bureau.
* __Accès à l'interface graphique utilisateur__ : permet à l'application d'afficher des fenêtres et des boîtes de dialogue sur l'écran.
En utilisant **Flatseal**, les utilisateurs peuvent activer ou désactiver ces autorisations en fonction de leurs besoins et préférences individuelles, offrant ainsi un contrôle supplémentaire sur les applications qu'ils utilisent.
Il est possible de remplacer **Flatseal** par des commandes en bash pour gérer les autorisations des applications **Flatpak**. **Flatpak** utilise la **sandboxing** pour isoler les applications et restreindre leur accès aux ressources système, et ces restrictions sont gérées via des autorisations configurables. Les autorisations sont définies dans des fichiers de métadonnées pour chaque application **Flatpak** et peuvent être modifiées à l'aide de la commande ''flatpak override'' en ligne de commande.
Il existe de nombreuses options disponibles pour la commande ''flatpak override'', qui permettent de personnaliser les autorisations en fonction des besoins spécifiques de chaque application. Cependant, l'utilisation de la ligne de commande pour gérer les autorisations de **Flatpak** peut être plus complexe que l'utilisation de **Flatseal**, qui fournit une interface graphique utilisateur intuitive pour gérer les autorisations.
> https://flathub.org/apps/details/com.github.tchx84.Flatseal
===== Alternative en ligne de commandes =====
Pour modifier les options pour l'**utilisateur courant** en ligne de commande, utilisez :
flatpak override --user <option> <application> -v
Le fichier ''~/.local/share/flatpak/overrides/<application>'' sera modifié.
--
Pour modifier l'**option pour tous les utilisateurs**, utilisez la commande suivante :
sudo flatpak override <option> <application> -v
Le fichier ''/var/lib/flatpak/overrides/<application>'' sera modifié.
--
Vous pouvez refuser l'accès réseau pour une application Flatpak en utilisant la commande
sudo flatpak override --nofilesystem=xdg-run/dot-flatpak-info --filesystem=host --unshare=network <application>

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@@ -0,0 +1,36 @@
====== Handbrake ======
{{ :informatique:pasted:20210707-081043.png?75x75|sous Linux Debian, Arch, Fedora et Ubuntu}}
**Handbrake** est un programme graphique Open Source pour compresser une vidéo ou un extrait de vidéo. Il est reconnu par ça facilité d'extraire les vidéos des DVD incluant un système anti copie, dans le respect du droit de la copie privée. Avec toutes ces options, les fichiers compressés seront au format souhaités.
https://www.maketecheasier.com/install-handbrake-linux-rip-dvd/
===== Ubuntu =====
Ubuntu intègre dans ces dépots le logiciel **Handbrake** ainsi que les composants complémentaires pour lire les DVD dans le package **libdvd-pkg**.
sudo apt install libdvd-pkg
sudo dpkg-reconfigure libdvd-pkg
Puis installer **Handbrake**
sudo apt install handbrake
===== Fedora =====
Avec **Fedora**, Handbrake se trouve dans le dépot **RPM Fusion Free**. Vous pouvez vérifier sa disponibilité grâce au site pkgs.org. Suivre le lien : [[https://pkgs.org/download/handbrake|Handbrake présent dans les dépôts]]
Pour installer le depot RPM Fusion, je vous conseille cet article : [[informatique:cfp:installer_les_depots#rpm-fusion-free-et-rpm-fusion-non-free]]
On installe les composants complémentaires audio présent dans **RPM Fusion Free** :
sudo dnf install rpmfusion-free-release-tainted
sudo dnf install libdvdcss
On fini par installer **Handbrake**
sudo dnf install handbrake-gui
===== Arch =====
sudo pacman -S libdvdcss handbrake

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@@ -0,0 +1,34 @@
====== Applications ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Cette sous-catégorie inclus des articles sur les applications courantes, logiciels et programmes de Linux, telles que les navigateurs web, les éditeurs de texte, les clients de messagerie, etc.
Vous pouvez également consulter la liste des programmes que vous pouvez exécuter en ligne de commandes à la page [[informatique:linux:commandes:index|Commandes Linux]].
===== Table des matières =====
<WRAP clear/>
<WRAP group>
<WRAP half column>
==== Les pages ====
<nav stacked="true" fade="true">
<nspages . -h1 -nbCol=2 -textNS=" " -textPages=" " -simpleList -exclude:cookie: -exclude:user: -exclude:playground: -exclude:[sidebar index start rightsidebar navbar topheader header help pageheader pagefooter legal-notices footer 404]>
</nav>
</WRAP>
<WRAP half column>
==== Les sous-catégories ====
<nav stacked="true" fade="true">
<nspages . -h1 -nbCol=1 -noPages -subns -textNS=" " -textPages=" " -simpleList -exclude:cookie: -exclude:user: -exclude:playground: -exclude:[sidebar index start rightsidebar navbar topheader header help pageheader pagefooter legal-notices footer 404]>
</nav>
</WRAP>
</WRAP>
~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,60 @@
====== inkscape ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel libre et open-source, disponible sur différents systèmes d'exploitation. Il permet de créer des dessins en utilisant des vecteurs plutôt que des pixels, ce qui signifie que les images produites peuvent être redimensionnées sans perdre leur qualité ou leur netteté. Contrairement au dessin matriciel, où chaque pixel doit être défini individuellement, Inkscape utilise des vecteurs pour définir des formes géométriques telles que des segments de droites, des courbes, des polygones et des cercles.
Les utilisateurs peuvent dessiner des formes à la main libre, utiliser des outils de dessin de formes de base ou importer des images pour les modifier. Inkscape offre également une variété d'outils de modification, y compris le déplacement, le redimensionnement, la rotation et la combinaison de formes. Les couleurs et les styles peuvent être appliqués aux formes pour ajouter de la texture et de la profondeur à l'image.
Inkscape est populaire parmi les artistes, les graphistes, les designers de logos et les professionnels de l'impression, car les images vectorielles sont facilement modifiables et peuvent être exportées dans une variété de formats, tels que SVG, PDF et EPS, qui peuvent être utilisés pour des impressions de haute qualité ou des projets de conception web. Les machines industrielles peuvent également interpréter les images vectorielles pour réaliser des tâches telles que la gravure laser ou la découpe au jet d'eau.
===== Installation =====
Inkscape peut être installé sous Fedora en utilisant le gestionnaire de paquets DNF. Voici les étapes à suivre pour installer Inkscape sur Fedora :
* Ouvrez un terminal en appuyant sur <key>Ctrl</key> + <key>Alt</key> + <key>T</key>.
* Tapez la commande suivante pour installer Inkscape :
sudo dnf install inkscape
* Suivez les instructions à l'écran pour terminer l'installation.
Une fois l'installation terminée, vous pouvez lancer Inkscape en cherchant **Inkscape** dans le menu de l'application ou en tapant ''inkscape'' dans un terminal.
--
Voici les étapes à suivre pour installer Inkscape sous Linux Mint :
* Ouvrez le Gestionnaire de logiciels en cliquant sur le bouton de menu, puis en recherchant ''Gestionnaire de logiciels'' dans la barre de recherche.
* Recherchez ''Inkscape'' dans la barre de recherche du Gestionnaire de logiciels.
* Cliquez sur le bouton ''Installer'' pour installer Inkscape sur votre ordinateur.
* Suivez les instructions à l'écran pour terminer l'installation.
{{ :informatique:pasted:20221208-180521.png }}
--
Voici les étapes à suivre pour installer Inkscape sous Linux Debian :
* Ouvrez un terminal en appuyant sur <key>Ctrl</key> + <key>Alt</key> + <key>T</key>.
* Tapez la commande suivante pour mettre à jour les informations de package de votre système :
sudo apt-get update
* Tapez la commande suivante pour installer Inkscape :
sudo apt-get install inkscape
* Suivez les instructions à l'écran pour terminer l'installation.
Une fois l'installation terminée, vous pouvez lancer Inkscape en cherchant **Inkscape** dans le menu de l'application ou en tapant ''inkscape'' dans un terminal.
===== Les pages =====
<nav stacked="true" fade="true">
<nspages .:inkscape -h1 -nbCol=1 -textNS=" " -textPages=" " -simpleList -exclude:cookie: -exclude:user: -exclude:playground: -exclude:[sidebar index start rightsidebar navbar topheader header help pageheader pagefooter legal-notices footer 404]>
</nav>

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@@ -0,0 +1,169 @@
====== Découverte d'Inkscape ======
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
===== Premier lancement =====
Lorsque vous lancez Inkscape pour la première fois, il est recommandé de configurer l'espace de travail selon vos préférences.
{{ :informatique:pasted:20221208-181344.png }}
Lorsque vous ouvrez Inkscape pour la première fois, l'assistant de configuration de l'espace de travail apparaît automatiquement. Cet assistant vous permet de choisir la langue d'interface, la taille de l'interface utilisateur, la disposition des barres d'outils et des panneaux, ainsi que d'autres options de personnalisation.
En fonction de vos préférences et de la façon dont vous prévoyez d'utiliser Inkscape, vous pouvez choisir différentes options dans l'assistant de configuration. Par exemple, si vous prévoyez d'utiliser Inkscape principalement pour la conception de logo, vous pouvez choisir une disposition d'espace de travail qui met en évidence les outils de forme et de texte. Si vous prévoyez d'utiliser Inkscape pour des projets d'impression professionnels, vous pouvez choisir une résolution d'écran plus élevée pour un affichage plus net et plus précis.
Si vous manquez l'assistant de configuration de l'espace de travail lors du premier lancement, vous pouvez toujours y accéder plus tard en allant dans le menu "Fichier" > "Préférences" > "Espace de travail" dans la barre de menu supérieure.
En configurant l'espace de travail selon vos préférences, vous pouvez rendre l'utilisation d'Inkscape plus confortable et plus efficace pour vous.
--
Pour lancer la création d'un nouveau document dans Inkscape cliquez sur le bouton ''New Document''.
{{ :informatique:pasted:20221208-182454.png }}
Le nouveau document créé dans Inkscape est par défaut réglé sur une taille correspondant à une feuille A4, mais cela peut varier en fonction de la version du logiciel que vous utilisez.
Si vous arrivez sur un document vide dans Inkscape, vous pouvez vérifier la taille de la page en utilisant la règle située en haut de l'interface graphique. La règle affiche les dimensions de la page en millimètres à la création du premier document.
Si vous souhaitez modifier la taille de la page, vous pouvez aller dans le menu "Fichier" > "Propriétés du document" dans la barre de menu supérieure, ou appuyer sur le raccourci clavier <key>Maj</key> + <key>Ctrl</key> + <key>D</key>. Dans la boîte de dialogue "Propriétés du document", vous pouvez modifier les dimensions de la page, le mode de couleur, la résolution et d'autres paramètres du document.
===== Présentation =====
Il est vrai que dans Inkscape, la règle située en haut de l'interface graphique permet de mesurer les objets dessinés en millimètres ou dans d'autres unités de mesure. Cette règle peut être glissée et déplacée pour mieux s'adapter aux besoins de l'utilisateur.
{{ :informatique:pasted:20221208-183118.png}}
--
Quant à la barre d'outils située sur la gauche, elle contient plusieurs outils pour dessiner des formes de base telles que des **cercles**, des **carrés** et des **étoiles**.
Ces outils permettent de dessiner rapidement des formes symétriques et régulières, qui peuvent ensuite être modifiées et combinées pour créer des dessins plus complexes.
<WRAP clear/>
--
Dans Inkscape, il est possible de créer des formes en utilisant des clics-déplacer.
Par exemple, pour créer un cercle, vous pouvez cliquer sur l'outil "Cercle" dans la barre d'outils de gauche, puis cliquer sur la page et maintenir le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser le curseur pour définir la taille du cercle. Une fois que vous avez la taille souhaitée, relâchez le bouton de la souris pour créer le cercle.
De même, pour créer un carré, vous pouvez cliquer sur l'outil "Carré", puis cliquer sur la page et maintenir le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser le curseur pour définir la taille du carré. Une fois que vous avez la taille souhaitée, relâchez le bouton de la souris pour créer le carré.
Pour créer une étoile, vous pouvez cliquer sur l'outil "Étoile", puis cliquer sur la page et maintenir le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser le curseur pour définir la taille de l'étoile. Une fois que vous avez la taille souhaitée, vous pouvez utiliser les options dans la barre de contrôle en haut pour définir le nombre de points et d'autres propriétés de l'étoile.
{{ :informatique:pasted:20221208-183237.png }}
--
Dans Inkscape, l'outil de pointeur de sélection (représenté par une flèche noire) permet d'éditer les propriétés d'une figure existante.
Lorsque vous sélectionnez une figure à l'aide de cet outil, vous pouvez utiliser la barre de contrôle située en haut de l'interface pour modifier les propriétés de la figure, telles que sa couleur, sa taille, son contour et sa transparence. Vous pouvez également déplacer, redimensionner et faire pivoter la figure en utilisant les poignées de sélection qui apparaissent autour de la figure lorsque vous la sélectionnez.
En plus de la barre de contrôle, vous pouvez également accéder à des options de propriétés plus avancées en utilisant la palette de propriétés, qui peut être ouverte en appuyant sur la touche <key>F2</key> ou en cliquant sur le bouton "Propriétés" dans la barre d'outils de gauche. Cette palette de propriétés permet de modifier des propriétés plus avancées telles que les effets de filtre, les effets de dégradé et les propriétés de texte.
{{ :informatique:pasted:20221208-183441.png }}
===== Édition des contours =====
Il est possible de désactiver les contours en utilisant la boîte de dialogue "Fond et contour".
Pour désactiver les contours d'un objet, vous pouvez suivre les étapes suivantes :
* Sélectionnez l'objet auquel vous souhaitez supprimer le contour en cliquant dessus.
* Dans la barre de menu supérieure, cliquez sur "Objet" et sélectionnez "Fond et contour" ou appuyez sur le raccourci clavier <key>Maj</key> + <key>Ctrl</key> + <key>F</key>.
* Dans la boîte de dialogue "Fond et contour", sélectionnez l'onglet "Contour".
* Sélectionnez "Pas de contour" dans la liste déroulante "Style".
* Cliquez sur "Appliquer" pour enregistrer les modifications.
Une fois que vous avez désactivé le contour de l'objet, il n'apparaîtra plus sur la page. Si vous souhaitez réactiver le contour à tout moment, vous pouvez répéter ces étapes et sélectionner un style de contour différent dans la boîte de dialogue "Fond et contour".
{{ :informatique:pasted:20221208-183749.png }}
===== Propriété de l'objet sélectionner =====
Dans la barre du haut, les propriétés standards de l'objet s'affichent et peuvent être modifier
{{ :informatique:pasted:20221208-183901.png }}
Un double clique permet d'avoir des propriétés propres à l'objet. PAr exemple pour l'étoile :
{{ :informatique:pasted:20221208-184154.png }}
Une étoile personnalisée :
{{ :informatique:pasted:20221208-184236.png }}
===== Forme personnalisée =====
Il faut utiliser l'outils **Courbes de Bézier**.
{{ :informatique:pasted:20221208-184714.png }}
===== Objets concentriques, alignés... =====
Effectuer une sélection d'au moins deux objets, puis utiliser loutil **Aligner et ajuster** dans le menu **Objet** > **Aligner et distribuer**. Dans le panneau de gauche, un onglet **Aligner et distribuer** s'affiche.
{{ :informatique:pasted:20221208-185710.png }}
===== Miroir =====
On sélectionne un ou plusieurs objets.
{{ :informatique:pasted:20221208-190527.png }}
===== Éditeur des courbes de Bézier =====
On utilise loutil suivant :
{{ :informatique:pasted:20221208-190916.png }}
On peut également éditer les noeuds :
{{ :informatique:pasted:20221208-191314.png }}
Cela modifie les poignets et rendre éditable ou partir de la forme.
{{ :informatique:pasted:20221208-191354.png }}
Pour sentraîner, chercher **The Bézier Game** pour essayer de réaliser des formes simples au formes complexes.
===== Fusion, différence... =====
Dans le menu **Chemin**
**Objet en chemin** permet de transformer une forme simple en forme de Bézier.
**Union**
**Intersection**
**Explosion**
===== Quelques raccourcis =====
^ raccourci ^ action ^
| **clic-milieu** | permet de navigue dans la feuille |
| **Ctrl + molette** | permet de zoomer ou dézoomer |
| **Ctrl + Z** | annuler la dernière des actions |
| **Ctrl + Shift + molette** | rotation |
| **Ctrl + Maj + Z** | rétablir |
^ Ctrl + C | Copier |
^ Ctrl + v | Coller |
^ Ctrl + d | dupliquer |

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@@ -0,0 +1,31 @@
====== ksnip ======
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230328-080433.png?150x|}}
**Ksnip** est une application de capture d'écran open-source pour les systèmes d'exploitation Windows, Linux et macOS. Il permet aux utilisateurs de capturer des images de leur écran, de les annoter avec des formes, des flèches, du texte et des surlignages, et de les enregistrer dans différents formats tels que PNG, JPG et BMP. **Ksnip** dispose également d'options pour capturer des images de fenêtres spécifiques, de zones sélectionnées et de la totalité de l'écran. C'est un outil pratique pour les personnes qui ont besoin de capturer et d'annoter des captures d'écran pour les tutoriels, la documentation, les présentations, etc.
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230328-080543.png }}
**Ksnip** offre plusieurs modes de capture d'écran :
* **Zone rectangulaire** : Sélection manuelle d'une zone rectangulaire à capturer.
* **Dernière zone rectangulaire** : Sélection de la précédente zone libre à capturer définie précédemment.
* **Plein Écran** : Capture de l'intégralité de tous les écrans.
* **Écran actuel** : Capture de l'intégralité de l'écran.
* **Fenêtre active** : Capture d'une fenêtre spécifique.
Une fois la capture d'écran effectuée, **Ksnip** offre également des options pour annoter l'image, telles que l'ajout de texte, de formes, de flèches et de surlignage, ainsi que pour enregistrer l'image dans différents formats.
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230328-080622.png }}
===== Annoter vos captures d'écran =====
Vous pouvez facilement annoter vos captures d'écran en ajoutant du texte, des formes, des flèches et du surlignage. Voici comment :
* Capturez votre écran en utilisant l'un des modes de capture proposés par **Ksnip**.
* Une fois la capture effectuée, une fenêtre d'édition s'ouvrira automatiquement.
* Utilisez les outils d'annotation dans la barre d'outils pour ajouter du texte, des formes, des flèches et du surlignage à votre capture d'écran. Vous pouvez également changer la couleur, l'épaisseur et le style des éléments d'annotation.
* Pour ajouter du texte, cliquez sur l'icône "T" dans la barre d'outils, puis cliquez sur l'image où vous souhaitez ajouter le texte. Vous pouvez ensuite saisir votre texte et modifier la police, la taille et la couleur du texte en utilisant les options disponibles.
* Pour ajouter des formes, cliquez sur l'icône de la forme souhaitée dans la barre d'outils, puis cliquez et faites glisser la souris sur l'image pour créer la forme. Vous pouvez modifier la couleur, l'épaisseur et le style de la forme en utilisant les options disponibles.
* Pour ajouter du surlignage, cliquez sur l'icône "Surligner" dans la barre d'outils, puis cliquez et faites glisser la souris sur l'image pour surligner la partie souhaitée.
* Une fois que vous avez terminé l'annotation de votre capture d'écran, enregistrez-la en utilisant l'option "Enregistrer sous" disponible dans le menu Fichier.

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@@ -0,0 +1,108 @@
====== Mosquitto : client et serveur MQTT ======
{{ :dummy.png?75x75|Client et serveur MQTT}}
**Mosquitto** est un courtier de messages (ou broker / serveur MQTT) **MQTT** open source. Plus d'infos sur MQTT à la page [[electronique:mqtt:]].
**Mosquitto** peut être utilisé pour implémenter des scénarios tels que la collecte de données de capteurs, la surveillance de l'état des appareils et la gestion de l'IoT en général. Les clients **MQTT** peuvent se connecter à **Mosquitto** pour publier et/ou recevoir des messages sur des topics spécifiques, permettant une communication efficace et fiable entre les appareils.
Dans cet article j'installe **Mosquitto** sur **Rasbperry Pi**. Le port par défaut **1883/tcp** sera utilisé.
===== Installer le service Mosquitto =====
Voici les étapes générales pour installer Mosquitto sur Rasbperry Pi OS, Debian ou Ubuntu :
<code>
sudo apt update
sudo apt install mosquitto
</code>
Après l'installation, vous pouvez vérifier si **Mosquitto** est en cours d'exécution en utilisant la commande ''mosquitto -v'' dans l'invite de commandes. Cela devrait afficher la version de **Mosquitto** et les informations de journalisation.
===== Vérifier laccessibilité du service =====
Pour vous assurer que le port **Mosquitto** est ouvert, vous pouvez utiliser un outil en ligne de commande comme [[informatique:linux:commandes:nmap|nmap]] pour scanner votre adresse IP publique et vérifier si le port 1883 est ouvert. Par exemple, en utilisant la commande suivante : ''nmap -p 1883 adresse_ip_broker''. Si le port **Mosquitto** est ouvert, vous devriez voir une ligne dans la sortie de la commande qui indique que le port 1883 est "open". Je conseille dexécuter ''nmap'' sur un autre ordinateur que celui qui exécute le service Mosquitto.
<code BASH>
nmap -p 1883 rpimqtt
Starting Nmap 7.93 ( https://nmap.org ) at 2023-02-19 08:30 CET
Nmap scan report for rpimqtt (192.168.100.208)
Host is up (0.00085s latency).
rDNS record for 192.168.100.208: rpimqtt.acegrp.lan
PORT STATE SERVICE
1883/tcp open mqtt
Nmap done: 1 IP address (1 host up) scanned in 0.02 seconds
</code>
===== Configurer la connexion identifiée =====
La connexion à Mosquitto peut être anonyme ou avec un nom d'utilisateur et un mot de passe, selon la configuration du serveur. Dans se paragraphe nous abordons la configuration d'un utilisateur.
Pour créer un utilisateur et de définir un mot de passe afin d'accéder à Mosquitto, il faut utiliser l'utilitaire ''mosquitto_passwd'' qui est installé avec **Mosquitto** et permet de gérer les informations d'identification des utilisateurs pour **Mosquitto**.
sudo mosquitto_passwd -c /etc/mosquitto/passwd UTILISATEUR
Plus spécifiquement, cette commande effectue les actions suivantes :
* ''sudo'' permet d'exécuter la commande avec des privilèges d'administrateur pour pouvoir écrire dans le dossier /etc/mosquitto où se trouve le fichier de mots de passe.
* ''mosquitto_passwd'' est l'utilitaire de ligne de commande pour gérer le fichier de mots de passe.
* ''-c'' crée un nouveau fichier de mots de passe s'il n'existe pas déjà, ou remplace un fichier existant.
* ''/etc/mosquitto/passwd'' est le chemin d'accès complet au fichier de mots de passe à créer ou modifier.
* ''UTILISATEUR'' est le nom d'utilisateur à ajouter au fichier de mots de passe. Vous pouvez remplacer ce nom d'utilisateur par le nom que vous souhaitez utiliser.
Une fois que vous avez créé le fichier de mots de passe et ajouté des utilisateurs, vous pouvez utiliser ces informations d'identification pour restreindre l'accès à **Mosquitto**, en configurant l'authentification basée sur le nom d'utilisateur et le mot de passe dans le fichier de configuration de **Mosquitto**. Cela est particulièrement important si vous utilisez **Mosquitto** dans un environnement de production ou si vous souhaitez sécuriser l'accès à votre **broker MQTT**.
Vous devez modifier le fichier de configuration de **Mosquitto** pour autoriser l'authentification basée sur le nom d'utilisateur et le mot de passe.
Ouvrez le fichier de configuration de **Mosquitto**. Le fichier peut être situé à différents endroits en fonction de votre installation. Par exemple, sur une installation standard de Mosquitto sous Linux, le fichier se trouve généralement dans ''/etc/mosquitto/mosquitto.conf''.
Ajoutez les lignes suivantes au fichier de configuration pour spécifier le chemin d'accès au fichier de mots de passe que vous avez créé avec ''mosquitto_passwd'', ainsi que les paramètres d'authentification :
password_file /etc/mosquitto/passwd
allow_anonymous false
Enregistrez le fichier de configuration et redémarrez le service **Mosquitto** pour que les modifications prennent effet :
sudo systemctl restart mosquitto
Après avoir suivi ces étapes, les utilisateurs devront s'authentifier avec un nom d'utilisateur et un mot de passe valides pour publier et souscrire à des messages dans **Mosquitto**. Si l'utilisateur n'a pas les bonnes informations d'identification, il sera refusé d'accès. Cette fonctionnalité de sécurité renforce la sécurité de **Mosquitto** et permet de restreindre l'accès à des utilisateurs de confiance uniquement.
===== Configurer la connexion anonyme =====
La connexion à Mosquitto peut être anonyme ou avec un nom d'utilisateur et un mot de passe, selon la configuration du serveur. Dans ce paragraphe nous abordons la configuration pour une connexion anonyme.
Pour indiquer que la connexion au serveur MQTT est anonyme (sans nom d'utilisateur ni mot de passe), vous devez ajouter les lignes suivantes dans votre fichier de configuration ''/etc/mosquitto/mosquitto.conf'' :
allow_anonymous true
Ceci autorisera les connexions anonymes au serveur MQTT. Si cette option n'est pas définie, toutes les connexions nécessiteront un nom d'utilisateur et un mot de passe valides.
Assurez-vous de redémarrer le serveur MQTT après avoir modifié le fichier de configuration pour que les modifications prennent effet.
Notez que l'utilisation de connexions anonymes peut présenter des risques de sécurité, car cela permet à n'importe qui de se connecter et de publier ou de recevoir des messages sans authentification. Il est donc recommandé d'utiliser des informations d'authentification sécurisées pour protéger votre serveur MQTT.
===== Envoyer / recevoir des messages MQTT =====
**Mosquitto-clients** est un outil en ligne de commande fourni avec le broker **Mosquitto** pour publier et souscrire à des messages MQTT à partir de la ligne de commande.
En d'autres termes, **Mosquitto-clients** permet aux développeurs et aux administrateurs de système de tester et de déboguer des applications **MQTT** en utilisant des commandes simples pour publier et recevoir des messages. Cela peut être utile pour vérifier la connectivité, le flux de données et le traitement des messages entre les appareils et le broker Mosquitto.
Pour installer les **clients Mosquitto**, y compris le client de ligne de commande ''mosquitto_sub'' et le client d'envoi ''mosquitto_pub'', vous pouvez suivre ces étapes :
sudo apt update
sudo apt install mosquitto-clients
Vous pouvez maintenant utiliser les clients Mosquitto pour publier et souscrire à des messages dans Mosquitto.
Par exemple, vous pouvez utiliser la commande ''mosquitto_pub'' pour __publier des messages MQTT__ à un topic ''sensor/elec'' :
mosquitto_pub -h localhost -t sensor/elec -m 2546
Par exemple vous pouvez utiliser la commande ''mosquitto_sub'' pour souscrire au topic ''sensor/elec'' et __recevoir des messages MQTT__ :
mosquitto_sub -h localhost -t "sensor/elec"

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@@ -0,0 +1,73 @@
====== Nano ======
**Nano** est un éditeur de texte en ligne de commande pour les systèmes d'exploitation de type Unix et Linux. Il est conçu pour être simple, facile à utiliser et possède une interface utilisateur intuitive. **Nano** est considéré comme étant plus convivial que les éditeurs de texte en ligne de commande traditionnels tels que vi ou emacs.
Avec **Nano**, les utilisateurs peuvent créer, modifier et visualiser des fichiers de texte brut, comme des scripts shell, des fichiers de configuration et des fichiers de texte. Il offre des fonctionnalités telles que la coloration syntaxique, la numérotation des lignes, la recherche et le remplacement, la copie et le collage, l'annulation et la répétition des commandes, et bien plus encore.
**Nano** est souvent inclus dans les distributions **Linux** et **Unix** par défaut et est disponible gratuitement et sous licence libre. C'est un outil très utile pour les développeurs, les administrateurs système et tout utilisateur de ligne de commande qui a besoin d'éditer des fichiers texte rapidement et facilement.
===== Exécuter le programme nano =====
Pour exécuter Nano, vous devez ouvrir une fenêtre de terminal sur votre système d'exploitation de type Unix ou Linux. Ensuite, vous pouvez taper la commande ''nano'' suivie du nom du fichier que vous souhaitez ouvrir, créer ou modifier. Par exemple, si vous voulez ouvrir le fichier ''monfichier.txt'' avec Nano, vous pouvez taper la commande suivante :
nano monfichier.txt
Si le fichier ''monfichier.txt'' existe déjà, Nano l'ouvrira dans l'éditeur et vous pourrez le modifier. Si le fichier n'existe pas encore, Nano le créera et l'ouvrira pour que vous puissiez commencer à taper du texte.
Une fois que vous êtes dans l'interface de Nano, vous pouvez utiliser les commandes spécifiques à Nano pour naviguer dans le fichier, effectuer des modifications et enregistrer vos changements. Pour quitter Nano, vous pouvez utiliser la commande <key>Ctrl</key>+<key>X</key>, qui vous demandera si vous voulez enregistrer les modifications apportées au fichier. Si vous avez enregistré les modifications, le fichier sera mis à jour avec vos modifications et vous serez ramené à la ligne de commande. Si vous n'avez pas enregistré les modifications, vous serez invité à confirmer que vous voulez quitter sans enregistrer.
===== Configurer léditeur de texte nano avec nanorc =====
{{ :informatique:linux:pasted:20211212-075412.png|L'éditeur nano sous Linux aux petits oignons.}}
La configuration de **Nano** en utilisant le fichier ''.nanorc'' est généralement prise en charge par la plupart des distributions de Linux et peut être utilisée dans de nombreuses versions. Cependant, la manière dont vous devrez configurer Nano peut varier légèrement en fonction de la distribution Linux que vous utilisez.
En règle générale, vous pouvez placer le fichier ''.nanorc'' dans le répertoire ~/.config/nano/ pour la plupart des distributions modernes, y compris **Debian**, **Ubuntu**, **Fedora**, **Arch Linux**, **CentOS** et **OpenSUSE**. Ce répertoire contient généralement les fichiers de configuration pour les applications.
Il est également possible que la configuration de Nano soit stockée dans un emplacement différent en fonction de la version de Nano que vous utilisez. Par exemple, sur certaines versions plus anciennes de Nano, vous pouvez trouver le fichier de configuration dans ''~/.nanorc''.
Il faut éditer le fichier ''.nanorc'' afin sauvegarder vos préférence de léditeur de texte **nano**.
Ajoutez l'une de ces options si vous le souhaitez :
Nombre d'espace dans la tabulation
<code>
set tabsize 4
</code>
Insérer des espaces à la place des tabulations
<code>
set tabstospaces
</code>
Effectuer une auto indentation
<code>
set autoindent
</code>
===== Configurer la coloration syntaxique =====
Vous pouvez utiliser les exemples ci-dessous pour activer la coloration syntaxique suivant l'extension du fichier.
<code BASH>
## Set the syntax for CSV files and the color for fields to yellow
syntax "csv" "\.csv$"
color yellow "\"[^\"]*\"|'[^']*'|[^,]*"
## Set the syntax for shell scripts and the color for commands to green
syntax "shell" "\.sh$"
color green "\<(if|for|fi|break|done|else|echo|cd|chmod|chown|cp|grep|kill|ls|mkdir|mv|ps|pwd|rm|rsync|scp|ssh|sudo|tail|top|touch|vi|vim|wget)\>"
## Set the color for SQL keywords to blue
syntax "SQL" "\.sql$"
color blue "\<(SELECT|FROM|WHERE|AND|OR|INSERT INTO|VALUES|UPDATE|SET|DELETE FROM|GROUP BY|ORDER BY|JOIN|LEFT JOIN|RIGHT JOIN|ON)\>"
</code>
===== Convertir un fichier avec des tabulations en espaces =====
Pour convertir des tabulations en espaces d'un fichier ''exemple.txt'' on peut utiliser la command [[informatique:linux:commandes:expand]] :
expand -4 exemple.txt > exemple.txt

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@@ -0,0 +1,43 @@
====== Opus Tools ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
La suite **Opus Tools** est un ensemble d'outils de ligne de commande pour travailler avec des fichiers audio encodés en Opus.
Pour installer **Opus Tools** sous Fedora, vous pouvez utiliser la commande suivante dans un terminal :
sudo dnf install opus-tools
Cette commande va installer le paquet ''opus-tools'', qui contient opusenc ainsi que d'autres utilitaires pour travailler avec des fichiers audio Opus.
Voici quelques-uns des outils inclus dans la suite opus-tools :
* **opusenc** : un encodeur pour le codec audio Opus qui permet de convertir des fichiers audio en fichiers Opus avec différentes options de qualité et de débit binaire.
* **opusdec** : un décodeur pour le codec audio Opus qui permet de convertir des fichiers audio Opus en fichiers audio non compressés.
* **opusinfo** : un outil qui permet d'afficher des informations sur les fichiers audio encodés en Opus, telles que la durée, le taux d'échantillonnage, le débit binaire et la qualité.
* **opusrtp** : un outil qui permet d'encapsuler des paquets Opus dans des paquets RTP (Real-time Transport Protocol) pour la diffusion en continu de voix sur IP.
* **opusfile** : une bibliothèque C qui permet de lire et d'écrire des fichiers audio encodés en Opus.
La suite **Opus Tools** est distribuée sous la licence BSD et est disponible pour plusieurs systèmes d'exploitation, notamment Linux. Les outils de la suite **Opus Tools** sont souvent utilisés par les développeurs de logiciels pour inclure la prise en charge du codec Opus dans leurs produits.
===== opusenc =====
**Opusenc** est un encodeur pour le codec audio Opus, qui est un codec de compression audio ouvert et sans perte. **Opusenc** est un programme en ligne de commande qui permet de convertir des fichiers audio en fichiers Opus avec différentes options de qualité et de débit binaire.
Le **codec Opus** est conçu pour fournir une qualité sonore élevée avec une faible latence et une faible utilisation de la bande passante. Il peut être utilisé pour une variété d'applications telles que la voix sur IP, la diffusion en continu et la téléphonie. Opus prend en charge des débits binaires allant de 6 kbps à 510 kbps et des taux d'échantillonnage allant jusqu'à 48 kHz.
**Opusenc** est un logiciel libre distribué sous la licence BSD. Il est disponible pour plusieurs systèmes d'exploitation, notamment Windows, macOS et Linux. Le logiciel est souvent utilisé par les développeurs de logiciels pour inclure la prise en charge du codec Opus dans leurs produits.
En résumé, **Opusenc** est un encodeur pour le codec audio Opus, qui est un codec de compression audio ouvert et sans perte. Il permet de convertir des fichiers audio en fichiers Opus avec différentes options de qualité et de débit binaire. **Opusenc** est disponible pour plusieurs systèmes d'exploitation et est souvent utilisé par les développeurs de logiciels pour inclure la prise en charge du codec Opus dans leurs produits.
Pour encoder des fichiers audio en Opus on utilise une commande similaire à celle-ci :
opusenc --bitrate 64 input.wav output.opus
Cette commande encodera le fichier audio ''input.wav'' en utilisant un débit binaire de 64 kbps et produira un fichier de sortie nommé ''output.opus''.
Vous pouvez ajuster la qualité de l'encodage en utilisant différentes options de qualité et de débit binaire avec ''opusenc''.

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@@ -0,0 +1,36 @@
====== OCRFeeder ======
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
**OCRFeeder** est une application open source qui permet de reconnaître et d'extraire du texte à partir d'images ou de documents numérisés. Le terme OCR signifie "Optical Character Recognition" (Reconnaissance Optique de Caractères en français), et **OCRFeeder** est conçu pour automatiser ce processus en convertissant des images contenant du texte en texte éditable.
===== Installation =====
Pour installer **OCRFeeder** sous Fedora, vous devez utiliser le gestionnaire de paquets **Flatpak**. Voici les étapes pour installer **OCRFeeder** :
1. Assurez-vous que Flatpak est installé sur votre système. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez l'installer en utilisant DNF (ou YUM) avec la commande suivante :
<code>
sudo dnf install flatpak
</code>
2. Après avoir installé **Flatpak**, ajoutez le référentiel **Flathub**, qui est l'un des dépôts **Flatpak** les plus populaires. Vous pouvez l'ajouter avec la commande suivante :
<code>
flatpak remote-add --if-not-exists flathub https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo
</code>
3. Une fois le référentiel Flathub ajouté, vous pouvez rechercher OCRFeeder et l'installer avec la commande suivante :
<code>
sudo flatpak install flathub org.gnome.OCRFeeder
</code>
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230924-090605.png }}
===== Quelques liens associés =====
* [[https://flathub.org/apps/org.gnome.OCRFeeder|OCRFeeder chez flathub.org]]
--- //[[user:cedricabonnel]]//

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@@ -0,0 +1,10 @@
====== podman ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Podman est un outil open source de gestion de conteneurs pour les systèmes d'exploitation Linux. Il permet aux utilisateurs de créer, gérer et exécuter des conteneurs à partir de la ligne de commande, sans nécessiter l'utilisation d'un démon de conteneur séparé.
Contrairement à d'autres outils de conteneurisation tels que Docker, Podman ne nécessite pas de privilèges root pour fonctionner, ce qui le rend plus sécurisé et plus facile à utiliser pour les utilisateurs non privilégiés. De plus, Podman utilise un format de stockage de conteneurs standard appelé OCI (Open Container Initiative), qui garantit la compatibilité avec d'autres outils de conteneurisation.
Podman prend également en charge les fonctionnalités avancées telles que la gestion des réseaux, la gestion des volumes, la création d'images de conteneurs et l'intégration avec des outils de gestion de clusters tels que Kubernetes. Il est souvent utilisé pour le déploiement d'applications conteneurisées dans des environnements de production.
> https://fedoramagazine.org/podman-checkpoint-in-fedora-linux/

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@@ -0,0 +1,22 @@
====== QEMU ======
{{ :dummy.png?75x75|Virtualisation}}
QEMU est un émulateur de processeur, qui permet d'exécuter des programmes destinés à un système d'exploitation différent de celui de l'hôte. Cela permet par exemple d'exécuter un système d'exploitation destiné à une architecture matérielle différente (par exemple un système d'exploitation destiné à une architecture ARM sur un ordinateur x86), ou encore de tester une nouvelle version d'un système d'exploitation sans avoir à l'installer directement sur un ordinateur.
QEMU fonctionne en émulant les instructions du processeur de la machine cible, en utilisant la traduction binaire dynamique (dynamic binary translation). Cela signifie que les instructions du processeur sont traduites en temps réel en instructions équivalentes pour l'hôte. Cette technique permet à QEMU de simuler les périphériques de la machine cible (disques, réseau, etc.) et de gérer l'interaction entre le système d'exploitation invité et le matériel hôte.
QEMU peut être utilisé avec diverses architectures de processeurs, tels que x86, ARM, MIPS, PowerPC, etc. Il est également compatible avec plusieurs systèmes d'exploitation invités, tels que Linux, Windows, FreeBSD, etc.
QEMU offre également une fonctionnalité de virtualisation, qui permet d'exécuter des systèmes d'exploitation invités de manière plus performante en utilisant les extensions de virtualisation du processeur hôte. Cette technique permet à QEMU d'exécuter des machines virtuelles à des performances proches de celles d'une machine physique, en évitant la traduction binaire dynamique à chaque instruction.
Bien que QEMU soit un émulateur de processeur puissant et flexible, il présente certains inconvénients par rapport à la solution de virtualisation KVM (Kernel-based Virtual Machine) :
* Performances : Comme QEMU utilise la traduction binaire dynamique pour émuler les instructions du processeur, cela peut entraîner une surcharge importante, ce qui peut entraîner des performances plus faibles que celles obtenues avec KVM. En revanche, KVM utilise la virtualisation matérielle pour exécuter les machines virtuelles, ce qui lui permet d'obtenir des performances très proches de celles d'une machine physique.
* Gestion de la mémoire : QEMU utilise une gestion de la mémoire traditionnelle, qui peut être moins efficace que celle utilisée par KVM, qui utilise la virtualisation assistée par le matériel pour optimiser l'utilisation de la mémoire.
* Sécurité : Étant donné que QEMU utilise la traduction binaire dynamique pour émuler les instructions du processeur, cela peut poser des problèmes de sécurité potentiels, car un code malveillant pourrait exploiter les vulnérabilités de cette technique. En revanche, KVM utilise des extensions de virtualisation matérielle pour isoler les machines virtuelles les unes des autres et du système hôte, ce qui améliore la sécurité.
--- //[[user:CPT]]//

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@@ -0,0 +1,36 @@
====== SGBD ======
Un SGBD est l'acronyme de **Système de Gestion de Base de Données**, c'est un logiciel informatique qui permet de stocker, organiser, gérer et manipuler des données dans une base de données.
Le **SGBD** fournit une interface pour les utilisateurs et les applications qui leur permet d'ajouter, de modifier, de supprimer et de consulter des données dans la base de données, tout en s'assurant que les données sont cohérentes, précises, fiables et sécurisées. Le **SGBD** est également responsable de l'optimisation des requêtes pour améliorer les performances de la base de données, de la gestion des transactions pour garantir l'intégrité des données, de la gestion des accès et des autorisations pour contrôler l'accès à la base de données, et de la sauvegarde et de la récupération de données pour assurer la disponibilité et la récupération des données en cas de panne.
Les **SGBD** sont utilisés dans de nombreux domaines, tels que les entreprises, les organisations gouvernementales, les institutions académiques et les applications web. Les exemples de **SGBD** populaires comprennent **PostgreSQL**, **MySQL**, **MariaDB**, **Oracle**, **Microsoft SQL Server**, **MongoDB** et **Cassandra**.
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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</nav>
</WRAP>
</WRAP>
~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,46 @@
====== Base de données MariaDB ======
**MariaDB** est un système de gestion de base de données relationnelle (SGBD) open-source, créé par les développeurs qui ont initié le développement de **MySQL**. Il est conçu pour être une alternative à **MySQL**, offrant des fonctionnalités similaires tout en ajoutant des améliorations et des nouvelles fonctionnalités.
**MariaDB** utilise le langage de requête SQL (Structured Query Language) pour gérer les bases de données et permet de stocker, organiser, rechercher et récupérer des données.
Les caractéristiques clés de **MariaDB** incluent la compatibilité avec **MySQL**, la haute disponibilité, la scalabilité, la sécurité, la réplication et la gestion des transactions. Il offre également une variété de moteurs de stockage, y compris **InnoDB**, **MyISAM** et **Aria**, pour offrir des fonctionnalités de stockage flexibles pour les différents cas d'utilisation.
En raison de sa licence open source, **MariaDB** est utilisé par de nombreuses organisations pour stocker et gérer des données de toutes tailles et de tous types. Il est souvent utilisé dans des environnements d'entreprise pour des applications critiques telles que les systèmes de gestion de contenu (CMS), les systèmes de gestion de l'information (SGI), les applications Web et les systèmes de business intelligence.
En 1995 est sortie la première version internationale du SGBD open source MySQL de **MySQL AB**.
En 2009, à la suite du rachat de **MySQL** par **Sun Microsystems** et des annonces du rachat de **Sun Microsystems** par **Oracle Corporation**, le fondateur de MySQL quitte cette société pour lancer le projet **MariaDB**, dans une démarche visant à remplacer **MySQL** tout en assurant linteropérabilité.
À ce jour, en octobre 2020, le SGBD standard libre de diffusion (licence GPL) s'appelle **MariaDB Community Server**. Certains moteurs proposés par MariaDb (MaxScale) sont soumis aux termes de la licence **Business Source License** (BSL), licence payante dans certaines conditions.
À partir de la version 8.0, **MariaDB** n'assure plus la compatibilité parfaite de MySQL au niveau binaire.
Voir les notes des versions : [[https://mariadb.com/kb/en/release-notes/]]
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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</WRAP>
</WRAP>
~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,42 @@
====== Installer MariaDB-Server ======
Pour installer MariaDB-server sous Debian, vous pouvez suivre les étapes suivantes.
<panel>
Mettez à jour le système en exécutant la commande suivante :
sudo apt-get update
</panel>
<panel>Installez le paquet ''mariadb-server'' en exécutant la commande suivante :
sudo apt-get install mariadb-server
Pendant l'installation, vous serez invité à saisir un mot de passe pour l'utilisateur root de la base de données MariaDB. Entrez un mot de passe fort et notez-le soigneusement.
</panel>
<panel>
Une fois l'installation terminée, vous pouvez démarrer le service MariaDB en exécutant la commande suivante :
sudo systemctl start mariadb
</panel>
<panel>
Vous pouvez vérifier que le service est en cours d'exécution en exécutant la commande suivante :
sudo systemctl status mariadb
</panel>
<panel>
Si vous voulez que MariaDB démarre automatiquement au démarrage de votre système, vous pouvez activer le service en exécutant la commande suivante :
sudo systemctl enable mariadb
</panel>
<panel>
Et voilà, MariaDB est maintenant installé sur votre système Debian. Vous pouvez accéder à la console MariaDB en exécutant la commande suivante :
sudo mariadb
Et vous pouvez utiliser la commande exit pour quitter la console.
</panel>

View File

@@ -0,0 +1,28 @@
====== Maintenance ======
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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</WRAP>
~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,17 @@
====== Savoir si MariaDB est installé ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Sous Linux, pour savoir si MariaDB est installé sur un système, vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes :
<panel>
Vous pouvez ouvrir un terminal et exécuter la commande suivante pour vérifier si PostgreSQL est installé :
sudo systemctl status mariadb
Cette commande va afficher le statut de **MariaDB** s'il est installé sur votre système. Si vous voyez un message indiquant que le service est actif (running) et que le processus est en cours d'exécution, cela signifie que **MariaDB** est installé et en cours d'exécution.
{{ informatique:linux:sgbd:mysql:pasted:20230216-004307.png }}
</panel>
Si **MariaDB** n'est pas installé sur votre système, vous verrez un message d'erreur indiquant que le service n'est pas trouvé. Dans ce cas, vous pouvez l'installer en utilisant la commande appropriée pour votre distribution Linux (par exemple, ''sudo apt-get install mariadb-server'' pour les distributions basées sur **Debian**/**Ubuntu** ou ''sudo yum install mariadb-server'' pour les distributions basées sur **Red Hat**/**CentOS**/**Fedora**).

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@@ -0,0 +1,28 @@
====== Scripts ======
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,35 @@
====== Base de données PostgreSQL ======
**PostgreSQL** est un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR) open source, également connu sous le nom de **Postgres**. Il est conçu pour stocker et gérer des données structurées, telles que des informations de clients, des transactions financières ou des données de suivi de production. **PostgreSQL** est utilisé par de nombreuses entreprises, organisations et gouvernements du monde entier pour stocker et gérer des données importantes et sensibles.
**PostgreSQL** est connu pour sa fiabilité, sa stabilité et sa conformité aux normes du secteur, telles que SQL et ACID (Atomicité, Cohérence, Isolation, Durabilité). Il offre également des fonctionnalités avancées telles que les transactions, les vues, les déclencheurs, les procédures stockées, les fonctions utilisateur, la réplication et la gestion de la sécurité.
**PostgreSQL** est distribué sous une licence open source, ce qui signifie qu'il est gratuit et peut être utilisé, modifié et distribué librement. En raison de sa stabilité, de sa sécurité et de sa flexibilité, **PostgreSQL** est souvent choisi comme alternative aux systèmes de gestion de bases de données commerciaux tels qu'**Oracle** ou **Microsoft SQL Server**.
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,19 @@
====== Écrire dans un fichier CSV ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Voici une commande SQL qui permet de copier des données d'une table **PostgreSQL** vers un **fichier CSV**.
Depuis le prompt de commande de PostgreSQL (psql) :
<code>
\COPY (SELECT DISTINCT * FROM files t1 WHERE EXISTS ( SELECT * FROM files t2 WHERE t1.ID <> t2.ID AND t1.sha1 = t2.sha1 )) TO '/home/cedric/doublons.csv' WITH (FORMAT csv, DELIMITER ';')
</code>
* ''\COPY'' est une commande SQL spécifique à **PostgreSQL** qui permet de copier des données depuis ou vers un fichier.
* ''TO '/home/cedric/doublons.csv''' spécifie le chemin d'accès et le nom du fichier CSV dans lequel les données sélectionnées doivent être copiées.
* ''WITH (FORMAT csv, DELIMITER ';')'' spécifie le format de sortie et le délimiteur de champ du fichier CSV.
--- //[[user:cedricabonnel]]//

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@@ -0,0 +1,33 @@
====== psql ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
**psql** est un outil puissant pour gérer les bases de données **PostgreSQL** en ligne de commande, et est souvent utilisé par les administrateurs de base de données, les développeurs, les analystes de données et les scientifiques de données pour travailler avec des données stockées dans une base de données **PostgreSQL**.
===== Table des matières =====
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==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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</WRAP>
</WRAP>
~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

View File

@@ -0,0 +1,43 @@
====== Savoir si PostgreSQL est installé ======
{{tag>"script linux"}}
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
Sous Linux, pour savoir si PostgreSQL est installé sur un système, vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes :
<panel>
Vous pouvez ouvrir un terminal et exécuter la commande suivante pour vérifier si PostgreSQL est installé :
psql --version
Si PostgreSQL est installé, cette commande affichera la version de PostgreSQL installée. Si PostgreSQL n'est pas installé, vous recevrez un message d'erreur indiquant que la commande n'a pas été trouvée.
</panel>
<panel>
Si vous voulez vérifier si **PostgreSQL** est installé sur votre système Linux mais que **psql** n'est pas disponible, vérifier les services en cours d'exécution. Vous pouvez vérifier si le service PostgreSQL est en cours d'exécution sur votre système en utilisant la commande suivante :
sudo systemctl status postgresql
Cette commande affichera le statut du service PostgreSQL s'il est installé et en cours d'exécution. Si le service n'est pas installé, vous recevrez un message d'erreur indiquant que le service est introuvable.
</panel>
<panel>
**PostgreSQL** est généralement installé dans le répertoire ''/usr/lib/postgresql/'' suivi du numéro de version de **PostgreSQL** installé. Vous pouvez vérifier si ce répertoire existe en utilisant la commande suivante :
ls /usr/lib/postgresql/
</panel>
<panel>
**PostgreSQL** utilise plusieurs fichiers de configuration pour fonctionner, tels que ''pg_hba.conf'', ''postgresql.conf'', etc. Vous pouvez vérifier si ces fichiers existent sur votre système en utilisant la commande suivante :
ls /etc/postgresql/
</panel>
<panel>
Le fichier ''pg_hba.conf'' est un fichier de configuration utilisé par **PostgreSQL** pour contrôler l'accès aux bases de données. Voici comment rechercher ce fichier dans votre système Linux :
sudo find / -name pg_hba.conf
</panel>
Si **PostgreSQL** n'est pas installé sur votre système, vous devrez l'installer avant de pouvoir l'utiliser.

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@@ -0,0 +1,18 @@
{{ :informatique:1200px-gnulinux.jpg?75x75|GNU / Linux}}
==== Les pages ====
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==== Les sous-catégories ====
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~~NOTOC~~
~~NOCACHE~~

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@@ -0,0 +1,59 @@
====== signal ======
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230223-132048.png?150x}}
Signal est une application de messagerie instantanée sécurisée et privée pour les appareils mobiles et de bureau. Elle permet aux utilisateurs d'envoyer des messages, des appels vocaux et des appels vidéo à d'autres utilisateurs de Signal, en utilisant une connexion Internet.
Signal est particulièrement connu pour sa sécurité et sa confidentialité élevées, car toutes les communications sont chiffrées de bout en bout, ce qui signifie que personne d'autre que l'expéditeur et le destinataire ne peut accéder au contenu des messages.
Signal est également open source, ce qui signifie que le code source de l'application est accessible au public, ce qui permet à tout le monde de vérifier la sécurité de l'application et de contribuer à son développement.
Signal a gagné en popularité ces dernières années, en particulier auprès de ceux qui sont préoccupés par la confidentialité de leurs communications en ligne.
===== Installer Signal sous Red-hat / Cent OS / Fedora =====
Il n'y a pas de paquet RPM officiel disponible pour installer **Signal**. Cependant, il existe des alternatives telles que **Flatpak** qui permettent d'installer Signal.
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230223-114330.png}}
Ajouter un nouveau référentiel (ou dépôt) à **Flatpak** :
flatpak remote-add --if-not-exists flathub https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo
Cette commande ajoute le référentiel **Flathub** à la liste des référentiels **Flatpak** disponibles sur votre système. **Flathub** est un référentiel populaire qui contient des applications **Flatpak** pré-compilées pour une grande variété de distributions Linux.
Le paramètre ''--if-not-exists'' indique à ''Flatpak'' de ne pas ajouter le référentiel si celui-ci est déjà présent sur le système.
--
Télécharger et installer l'application **Signal** à partir de **Flathub** :
flatpak install https://dl.flathub.org/repo/appstream/org.signal.Signal.flatpakref
Cette commande télécharge le fichier ''org.signal.Signal.flatpakref'' qui contient des informations sur l'application Signal et ses dépendances, ainsi que des instructions pour télécharger et installer l'application. La commande **Flatpak** utilise ensuite ces informations pour télécharger et installer l'application **Signal** et toutes ses dépendances nécessaires.
===== Utiliser Signal =====
Vous pouvez exécuter l'application **Signal** en utilisant la commande ''flatpak run org.signal.Signal'' si vous l'avez installer avec ou en cherchant l'icône de l'application dans le menu de votre environnement de bureau.
Pour utiliser l'application **Signal**, vous devrez créer un compte Signal. Vous pouvez le faire en utilisant un numéro de téléphone portable, et l'application vous guidera tout au long du processus de création de compte.
===== Connexions simultanées =====
Vous pouvez utiliser **Signal** sur votre téléphone et votre PC simultanément. **Signal** prend en charge la synchronisation multi-appareils, ce qui signifie que vous pouvez accéder à votre compte **Signal** et à vos conversations à partir de plusieurs appareils en même temps.
Pour utiliser **Signal** sur plusieurs appareils, vous devez d'abord vous assurer que vous avez la dernière version de **Signal** installée sur votre téléphone et votre PC. Ensuite, vous devez activer la fonctionnalité de synchronisation multi-appareils dans les paramètres de **Signal** sur votre téléphone.
Une fois que vous avez activé la synchronisation multi-appareils, vous pouvez vous connecter à **Signal** sur votre PC en utilisant l'application de bureau **Signal**. Vous devrez scanner un code QR à l'aide de l'application de bureau **Signal** pour connecter votre compte **Signal** à l'application de bureau.
Une fois que vous êtes connecté à **Signal** sur votre PC, vous pouvez envoyer et recevoir des messages, des appels vocaux et des appels vidéo à partir de votre PC, en plus de votre téléphone. Les conversations et les messages seront synchronisés sur tous vos appareils, ce qui signifie que vous pouvez passer facilement de votre téléphone à votre PC sans perdre l'historique de vos conversations.
===== Bibliographie =====
* Télécharge Signal : https://signal.org/fr/download/#
* Documentation officielle de Flatpak : https://flatpak.org/documentation/
* Flathub : https://flathub.org/apps/details/org.signal.Signal
Flathub propose des informations sur les applications disponibles et les instructions d'installation, notamment des fichiers ''.flatpakref'' pour chaque application, qui peuvent être installés à l'aide de la commande ''flatpak install''.

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@@ -0,0 +1,17 @@
====== Simple Screen Recoder ======
**SimpleScreenRecorder** est un logiciel libre et gratuit pour l'enregistrement de l'écran sous Linux. Il permet aux utilisateurs d'enregistrer leur écran avec une grande variété d'options, notamment l'enregistrement audio, l'enregistrement de la webcam, la sélection d'une zone de l'écran à enregistrer, etc.
Le logiciel est facile à utiliser et peut être utilisé pour diverses tâches, telles que la création de tutoriels, l'enregistrement de jeux vidéo, l'enregistrement de conférences et de présentations, et bien plus encore. Il est également doté de fonctionnalités avancées, telles que l'enregistrement à des fréquences d'images élevées et la possibilité de compresser les fichiers vidéo en temps réel pour réduire leur taille.
**SimpleScreenRecorder** est compatible avec la plupart des distributions Linux et est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions populaires. Il est largement considéré comme l'un des meilleurs logiciels d'enregistrement d'écran disponibles sous Linux.
Il peut être utilisé sur d'autres environnements de bureau tels que GNOME, KDE Plasma, Xfce, LXQt et d'autres. SimpleScreenRecorder prend en charge Wayland depuis la version 0.4.3, publiée en janvier 2020, X11 et OpenGL.
**SimpleScreenRecorder** est disponible dans le référentiel **RPMFusion-Free**, qui est un référentiel tiers pour les distributions Linux telles que **Fedora** et **CentOS**.
Pour installer **SimpleScreenRecorder** à partir de **RPMFusion-Free**, vous devez d'abord activer ce référentiel sur votre système. Vous pouvez le faire en installant le package **rpmfusion-free-release**, qui contient les informations de configuration nécessaires pour activer le référentiel.
Une fois le référentiel activé, vous pouvez installer **SimpleScreenRecorder** en utilisant votre gestionnaire de paquets préféré. Par exemple :
sudo dnf install simplescreenrecorder

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@@ -0,0 +1,12 @@
====== soundux ======
{{ :dummy.png?75x75|soundboard}}
**Soundux** est un **soundboard**.
Un **soundboard** est un équipement électronique ou un logiciel utilisé pour jouer des extraits audio pré-enregistrés. Les **soundboards** sont souvent utilisés pour créer des effets sonores en direct, comme des bruits de foule, des rires ou des sons d'explosions. Ils sont souvent utilisés par les producteurs de contenu en ligne tels que les **streamers** pour ajouter des effets sonores amusants à leur contenu en direct.
* https://soundux.rocks/
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230220-083001.png }}

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@@ -0,0 +1,31 @@
====== Tiny Media Manager ======
{{ :informatique:linux:applications:pasted:20230314-085633.png?254}}
Tiny Media Manager est un logiciel open-source et multi-plateforme conçu pour gérer et organiser les collections de fichiers multimédias, tels que les films, les séries TV et les musiques. Il permet aux utilisateurs de rechercher des informations sur leurs fichiers multimédias à partir de bases de données en ligne, d'éditer les métadonnées, de renommer les fichiers en utilisant des conventions de nommage cohérentes et d'exporter des listes de lecture.
Tiny Media Manager est facile à utiliser et possède une interface utilisateur intuitive. Il prend en charge plusieurs langues et peut se connecter à des bases de données en ligne telles que IMDb, TheTVDB et MusicBrainz pour récupérer des informations sur les fichiers multimédias. Il peut également récupérer les affiches, les images de fond et les informations de sous-titres pour les fichiers vidéo.
Les fonctionnalités de Tiny Media Manager incluent la recherche et la récupération automatique d'informations, le tri et le filtrage des fichiers multimédias, l'édition des métadonnées, la mise à jour des fichiers multimédias en bloc, la gestion des listes de lecture, la prise en charge de multiples sources de fichiers et la possibilité d'exporter des fichiers CSV et HTML.
Tiny Media Manager fonctionne avec Java.
<code bash>
sudo dnf install java
sudo dnf install libmediainfo
</code>
Je télécharge l'archive sur le site Internet. Puis je procède à l'extraction de l'archive dans un dossier ''opt/tinyMediaManager'' de mon **home**.
<code bash>
mkdir -p ~/opt/tinyMediaManager
cd ~/opt/tinyMediaManager
tar xzvf ~/Téléchargements/tmm_2.9.2_4c5fcb0_linux.tar.gz
./tinyMediaManager.sh
</code>
<code bash>
cp ~/opt/tinyMediaManager/.desktop ~/.local/share/applications
</code>

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@@ -0,0 +1,45 @@
====== trash cli ======
{{tag>"script linux"}}
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
**trash-cli** est un ensemble d'outils en ligne de commande pour Linux qui permettent de déplacer les fichiers et les répertoires vers la corbeille au lieu de les supprimer définitivement. Cela permet de récupérer des fichiers accidentellement supprimés ou de restaurer des fichiers supprimés plus tard si nécessaire.
Le paquet **trash-cli** fournit plusieurs commandes utiles pour gérer la corbeille depuis la ligne de commande, notamment :
* [[informatique:linux:commandes:trash-put|trash-put]] : pour déplacer un fichier ou un répertoire vers la corbeille
* [[informatique:linux:commandes:trash-list|trash-list]] : pour afficher une liste de tous les fichiers présents dans la corbeille
* [[informatique:linux:commandes:trash-empty|trash-empty]] : pour vider complètement la corbeille
* [[informatique:linux:commandes:trash-restore|trash-restore]] : pour restaurer un fichier depuis la corbeille
Le paquet **trash-cli** est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux et peut être installé à l'aide de la commande de gestion de paquets de la distribution.
Le package **trash-cli**, qui peut être installé à l'aide de la commande suivante sur Ubuntu ou Debian :
sudo apt update
sudo apt install trash-cli
Le package **trash-cli** peut-être installé à l'aide de la commande suivante sur Fedora :
sudo dnf install trash-cli
===== Avertissements =====
Les outils ''trash-cli'' pour Linux sont conçus pour fonctionner avec le système de corbeille standard de **FreeDesktop.org**, également connu sous le nom de spécification **Trash**. Cette spécification est largement utilisée dans de nombreux environnements de bureau Linux, notamment :
* GNOME (environnement de bureau GNOME et Cinnamon)
* KDE (environnement de bureau KDE Plasma)
* Xfce (environnement de bureau Xfce)
* LXDE (environnement de bureau LXDE)
* Unity (environnement de bureau Unity)
Si votre environnement de bureau Linux respecte la spécification **Trash**, vous pouvez utiliser les outils ''trash-cli'' pour gérer les fichiers supprimés en toute sécurité.
--- //[[user:cedricabonnel]]//

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@@ -0,0 +1,147 @@
====== virsh ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
La commande ''virsh'' est une interface en ligne de commande pour la gestion des machines virtuelles et des réseaux sur des hôtes utilisant libvirt, une bibliothèque open-source pour la virtualisation.
===== Installation =====
La commande **virsh** est fournie par le paquet **libvirt-client**. Sur les distributions Linux basées sur Debian, vous pouvez l'installer en utilisant la commande suivante :
<code>
sudo apt install libvirt-clients
</code>
Sur les distributions Linux basées sur Fedora, vous pouvez l'installer en utilisant la commande suivante :
<code>
sudo dnf install libvirt-client
</code>
Une fois le paquet **libvirt-client** installé, vous pouvez utiliser la commande **virsh** pour gérer les machines virtuelles et les réseaux.
===== Description =====
**virsh** permet de gérer les machines virtuelles en utilisant des commandes pour créer, supprimer, démarrer, arrêter et afficher les informations sur les machines virtuelles.
Voici quelques exemples de commandes **virsh** courantes pour la gestion des machines virtuelles :
* ''virsh list'' : affiche la liste des machines virtuelles en cours d'exécution sur l'hôte.
* ''virsh start <nom-vm>'' : démarre la machine virtuelle spécifiée.
* ''virsh shutdown <nom-vm>'' : arrête proprement la machine virtuelle spécifiée.
* ''virsh destroy <nom-vm>'' : arrête la machine virtuelle spécifiée de manière forcée.
* ''virsh create <chemin-vers-fichier-XML>'' : crée une nouvelle machine virtuelle en utilisant un fichier XML décrivant sa configuration.
**virsh** peut également être utilisé pour gérer les réseaux, notamment pour créer et supprimer des bridges réseau.
===== Exemples d'utilisation =====
==== Vérification / Création de virbr0 ====
Pour vérifier si le bridge réseau **virbr0** existe sur votre système, vous pouvez exécuter la commande suivante dans un terminal :
<code>
sudo virsh net-list --all
</code>
Cela affichera la liste de tous les réseaux gérés par **libvirt**, y compris le bridge réseau **virbr0** s'il existe. Si le bridge réseau **virbr0** n'apparaît pas dans la liste, cela signifie qu'il n'a pas été créé sur votre système.
Si le bridge réseau **virbr0** n'existe pas, vous pouvez le créer en utilisant la commande suivante :
<code>
sudo virsh net-create /usr/share/libvirt/networks/default.xml
</code>
Cela créera le bridge réseau **virbr0** avec les paramètres par défaut sur votre système. Vous pouvez également personnaliser les paramètres du bridge en modifiant le fichier XML avant de créer le réseau.
Une fois que le bridge réseau **virbr0** a été créé, vous pouvez utiliser l'option ''--network bridge=virbr0'' avec [[.:virt-install]] pour spécifier que la machine virtuelle doit utiliser ce bridge réseau.
==== Fichier /usr/share/libvirt/networks/default.xml ====
Voici à quoi ressemble le fichier XML par défaut pour le réseau **virbr0** sur la plupart des systèmes basés sur **libvirt**, tel que Fedora et Ubuntu :
<code XML>
<network>
<name>default</name>
<uuid>...</uuid>
<forward mode='nat'/>
<bridge name='virbr0' stp='on' delay='0'/>
<mac address='...'/>
<ip address='192.168.122.1' netmask='255.255.255.0'>
<dhcp>
<range start='192.168.122.2' end='192.168.122.254'/>
</dhcp>
</ip>
</network>
</code>
Ce fichier définit un réseau nommé **default** avec le bridge **virbr0**. Le mode **forward** est défini sur **bridge**, ce qui active le mode bridge pour le réseau virtuel. Le réseau utilise également le protocole **DHCP** pour attribuer des adresses IP aux machines virtuelles, avec une plage d'adresses allant de 192.168.122.2 à 192.168.122.254.
Le fichier XML peut être modifié pour personnaliser les paramètres du réseau, tels que l'adresse IP du réseau, la plage d'adresses DHCP et d'autres paramètres avancés. Toutefois, il est recommandé de créer un nouveau fichier XML pour définir un réseau personnalisé plutôt que de modifier le fichier ''default.xml'', car les modifications apportées à ce fichier peuvent être écrasées lors de mises à jour ultérieures de **libvirt**.
--
Si vous utilisez un serveur DHCP externe pour vos machines virtuelles, vous n'avez pas besoin de spécifier une adresse IP statique dans le fichier XML de définition du réseau. L'adresse IP de l'hôte **libvirt** qui héberge les machines virtuelles sera attribuée automatiquement par le serveur DHCP externe. Il faut utiliser un pont réseau (bridge).
La création d'un pont réseau est généralement la première étape de la mise en place d'un environnement de virtualisation.
Si la carte réseau ''virbr0'' n'existe pas, vous pouvez créer un nouveau pont réseau nommé ''virbr0'' dans le système hôte :
<code>
sudo ip link add virbr0 type bridge
</code>
Un pont réseau est un composant qui relie plusieurs interfaces réseau ensemble pour créer un réseau logique unique. Dans ce cas, le pont **virbr0** permettra aux machines virtuelles de se connecter au réseau de l'hôte et de communiquer avec d'autres machines sur le réseau.
Lorsque la commande est exécutée, un nouveau périphérique de type pont est créé avec le nom **virbr0**. Ce périphérique peut être configuré avec des adresses IP, des règles de filtrage de paquets, des paramètres de QoS, etc.
Vérifier :
<code>
sudo ip link show type bridge
6: virbr0: <BROADCAST,MULTICAST> mtu 1500 qdisc noop state DOWN mode DEFAULT group default qlen 1000
link/ether 0e:fd:02:17:39:65 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
</code>
Ajouter l'interface réseau **enp2s0f0u9** en tant que membre du pont réseau **virbr0** :
<code>
sudo ip link set enp2s0f0u9 master virbr0
</code>
Cela signifie que tout le trafic réseau entrant ou sortant de **enp2s0f0u9** sera redirigé vers le pont **virbr0**. Les machines virtuelles connectées au pont **virbr0** peuvent alors communiquer avec **enp2s0f0u9** et d'autres machines sur le réseau.
Activer l'interface réseau **virbr0** :
<code>
sudo ip link set virbr0 up
</code>
Par conséquent, le fichier XML de définition de réseau **perso** peut ressembler à ceci sans la section <ip> :
<code XML>
<network>
<name>perso</name>
<forward mode='bridge'/>
<bridge name='virbr0'/>
</network>
</code>
Dans cet exemple, la section ''<ip>'' est supprimée car elle n'est pas nécessaire si vous utilisez un serveur DHCP externe pour vos machines virtuelles. L'adresse IP de l'hôte libvirt sera attribuée automatiquement par le serveur DHCP externe.
Vous pouvez lancer la création du réseau :
<code>
sudo virsh net-create /usr/share/libvirt/networks/perso.xml
</code>
Le résultat attendu est :
<code>
Réseau perso créé depuis /usr/share/libvirt/networks/perso.xml
</code>

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@@ -0,0 +1,36 @@
====== virt-install ======
{{ :dummy.png?75x75|}}
Le programme **virt-install** est un outil en ligne de commande qui permet de créer et d'installer des machines virtuelles sous Linux en utilisant la technologie de virtualisation **KVM** (Kernel-based Virtual Machine).
Avec **virt-install**, vous pouvez spécifier les caractéristiques de la machine virtuelle, telles que la quantité de mémoire et d'espace disque, le type de processeur, le réseau et les médias d'installation. Vous pouvez également automatiser le processus d'installation en utilisant des fichiers de configuration ou des scripts.
===== Installer avec Fedora Linux =====
Pour installer le paquet virt-install sur Fedora, vous pouvez utiliser la commande suivante dans un terminal :
sudo dnf install virt-install
Cette commande installe le paquet **virt-install** ainsi que ses dépendances.
Si nécessaire, vous pouvez également installer le paquet **libvirt** pour gérer les machines virtuelles et **qemu-kvm** pour la virtualisation de niveau machine avec **KVM** :
sudo dnf install libvirt qemu-kvm
Pour utiliser la virtualisation de niveau machine avec **KVM**, votre processeur doit prendre en charge la virtualisation matérielle (**VT-x** pour les processeurs Intel ou **AMD-V** pour les processeurs AMD) et vous devez activer la virtualisation dans le BIOS de votre ordinateur.
Pour utiliser **virt-install**, vous devez avoir les permissions d'administrateur sur votre système et avoir installé les paquets **libvirt**, **qemu-kvm**, **virt-install** et les dépendances associées.
===== Exemple d'utilisation =====
Voici un exemple de commande ''virt-install'' pour créer une machine virtuelle avec une image ISO d'installation de Fedora Linux :
sudo virt-install --name=ma-machine-virtuelle --ram=2048 --vcpus=2 --disk path=/var/lib/libvirt/images/ma-machine-virtuelle.img,size=20 --os-variant=fedora34 --cdrom=/chemin/vers/l-image-iso/Fedora-Workstation-Live-x86_64-34-1.2.iso --network bridge=virbr0 --graphics=vnc
Cette commande crée une machine virtuelle appelée ma-machine-virtuelle avec 2 Go de RAM, 2 vCPU, un disque dur virtuel de 20 Go, une image ISO d'installation de Fedora 34 et une carte réseau virtuelle connectée au réseau ''virbr0''. La machine virtuelle sera lancée avec une interface graphique ''VNC'' pour la configuration de l'installation.
Assurez-vous que le bridge réseau **virbr0** existe sur votre système avant de créer la machine virtuelle. Voir la commande [[.:virsh]].
--- //[[user:cedricabonnel]]//

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@@ -0,0 +1,30 @@
====== vnstat ======
{{tag>"script linux"}}
{{ :dummy.png?75x75|Nom de la section}}
**vnStat** est un outil en ligne de commande qui surveille l'utilisation de la bande passante sur les interfaces réseau d'un système Linux.
===== Installer =====
Pour installer **vnStat** sur Fedora ou Debian, vous pouvez suivre les étapes suivantes.
Sur Fedora :
* Ouvrez un terminal.
* Exécutez la commande suivante pour mettre à jour la liste des paquets disponibles : ''sudo dnf update''
* Installez vnStat à l'aide de la commande : ''sudo dnf install vnstat''
* Une fois l'installation terminée, vous pouvez vérifier la version de **vnStat** en exécutant la commande : ''vnstat --version''
Sur Debian :
* Ouvrez un terminal.
* Exécutez la commande suivante pour mettre à jour la liste des paquets disponibles : ''sudo apt update''
* Installez **vnStat** à l'aide de la commande : ''sudo apt install vnstat''
* Une fois l'installation terminée, vous pouvez vérifier la version de **vnStat** en exécutant la commande : ''vnstat --version''
===== Ajouter une interface réseau à la liste des interfaces surveillées =====
En ajoutant l'interface ''enxb827eb7bd083'' à la liste de surveillance, **vnStat** commencera à collecter des statistiques sur l'utilisation de la bande passante de cette interface en particulier. Les statistiques recueillies peuvent être consultées à l'aide de la commande ''vnstat''.
<code>
vnstat --add -i enxb827eb7bd083
</code>